Comptez-vous vous rendre en Italie cet été ? Si oui, méfiance. Votre séjour risque de ne pas être un bon souvenir pour vous, notamment si vous envisagez de venir avec votre voiture. Attendez-vous au pire avec un véhicule de location. L’équipe de CafeBagdad vous explique tout.
Ce Français de retour d’Italie découvre 700€ de contraventions à son domicile, une « escroquerie » bien légale
En rentrant chez lui après un séjour en Italie, ce voyageur français a eu la désagréable surprise de recevoir 700 € de PV pour « plusieurs amendes reçues à son domicile ».
Et pour cause, celui-ci a circulé dans des zones sans autorisation, les fameuses zones à trafic limité (ZTL). Il raconte avoir été contraint de débourser 100 € pour chaque entrée dans ces zones en question.
Les riverains et les véhicules enregistrés sont les seuls autorisés à y circuler. Si vous y circulez à certaines horaires alors que vous n’y êtes pas autorisé, vous pouvez recevoir une amende.
« Tous les véhicules non autorisés, entrant ou sortant de la ZTL, sont considérés comme en infraction« . Le montant de l’amende s’élève entre 100 et 200 € par passage.
Gare aux voitures de location, elles peuvent vous coûter cher !
Vous le recevrez directement à votre domicile, et ce, même si vous étiez au bord d’une voiture de location, car « les loueurs de voitures communiquent vos informations personnelles à la police ».
Cela peut prendre plusieurs mois, avant que le PV n’arrive chez vous.
Vous recevez généralement un courrier d’une entreprise de recouvrement de créances mandatée par la police italienne ou par une entreprise française, dans un délai de 360 jours.
Peu importe la date de réception, l’important est que « le courrier de notification » a été envoyé durant ce laps de temps.
Avec une voiture louée, des frais administratifs prévus dans leurs CGV viendront s’ajouter à l’amende en question. Ils vont jusqu’à 50 € par amende.
Une « arnaque » légale
Sans le savoir, ce Français a fait les frais du système des ZTL italiennes en empruntant les centres historiques. Il est loin d’être un cas isolé.
Force est de constater que les panneaux blancs avec un cercle rouge « Zona a traffico limitato » ne sont pas toujours faciles à interpréter pour les touristes étrangers.
Pour l’automobiliste, il s’agit d’une « escroquerie » qui, selon lui, profite aux sociétés de recouvrement qui font parvenir ces factures et les relances.
Une association de défense des consommateurs tire la sonnette d’alarme
60 Millions de Consommateurs a déjà dénoncé ce dispositif, particulièrement pour la double sanction due « à l’entrée dans la ZTL et à la sortie ».