Céline Dion souffre d'une maladie rare : elle se sent mieux, un médecin français a trouvé le traitement idéal

Céline Dion souffre d’une maladie rare : elle « se sent mieux », un médecin français a trouvé le traitement idéal

La rédaction
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Céline Dion souffre d'une maladie rare : elle « se sent mieux », un médecin français a trouvé le traitement idéal !-© Bestimage

Pour des motifs de santé, Céline Dion avait annoncé l’annulation en 2023 de tous ses concerts prévus en Europe. La star québécoise souffre en effet d’une pathologie neurologique rare appelé syndrome de la personne raide (SPR).

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La prestation très attendue de la superstar à la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024

Cela fait près de quatre ans que la diva n’avait pas chanté en public à cause des manifestations du SPR. Son dernier concert avait eu lieu en mars 2020, à Newark (USA).

Depuis, la chanteuse canadienne n’est pas montée sur scène avant son apparition en grandes pompes à la toute fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024.

« Au premier étage de la Tour Eiffel, juste sous les anneaux olympiques, Céline Dion a entamé L’hymne à l’amour d’Édith Piaf juste après l’allumage de la vasque olympique« , est-il décrit sur huffingtonpost.fr.

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Un documentaire qui a rempli d’émoi le monde entier

Peu pensaient que la Québécoise de 56 ans serait encore « capable de se produire après le passage choc du documentaire « Je suis : Céline Dion », où la chanteuse apparaissait « secouée de spasmes, terrassée par la douleur, en pleine crise », peut-on y lire.

« Les souffrances de Céline Dion ont ému le monde entier », indique-t-on sur Europe 1.

Céline Dion souffre d’une maladie rare : elle « se sent mieux », un médecin français a trouvé le traitement idéal

D’ailleurs, le directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Montpellier, Christian Jorgensen, a profité de ce documentaire diffusé sur Prime Vidéo pour lancer à nouveau un appel à la veuve de René Angélil.

« On est en capacité de développer des biothérapies très personnalisées. Donc, à chaque patient, pratiquement, on peut développer une immunothérapie qui va bien. On a les équipes scientifiques, les équipes médicales, les plateaux techniques qui nous permettent de faire ça et on le fera volontiers si on a les moyens », donne le ton Christian Jorgensen.

Il ne leur manque que « 10 millions d’euros pour lancer ce programme de recherches spécifique sur le syndrome de la personne raide ».

« D’abord, elle donnerait un coup de pouce à la recherche pour la petite communauté des maladies rares et ensuite, assez rapidement, on pourrait lui proposer une solution spécifique. Je pense que pour elle, 10 millions d’euros ce n’est pas grand chose, et ce n’est pas du tout une plaisanterie, si quelqu’un arrive avec 10 millions d’euros pour mettre au point un biomédicament, dans deux ans il est prêt« , assure le médecin.

La maladie n’affecte aujourd’hui que « 50 (personnes) tout au plus en France, c’est un marché qui n’intéresse personne« , déplore le professeur.

Et pourtant, assure-t-il, « On peut cibler et détruire les cellules immunitaires qui produisent les anticorps qui se retournent contre le corps lui-même. Aujourd’hui on le fait pour traiter la polyarthrite et le lupus, on sait le faire ».

Le chercheur indique avoir déjà été en contact avec les équipes de Céline Dion mais « ça n’a pas donné suite ».

« L’entourage des stars, pas très concret(…) Ce n’est pas forcément des gens à qui on peut proposer un plan de développement scientifique, donc je ne pense pas que Céline Dion elle-même ait eu une proposition concrète mais peut-être qu’avec la presse, ça peut arriver jusqu’à elle. », espère-t-il.

Néanmoins, admet-il, la garantie de réussite peut ne pas atteindre 100%. C’est un risque à prendre.

« Elle est plus confiante maintenant », confie une proche de la star

En attendant, l’état de santé de Céline Dion s’améliore. « Elle se sent mieux. Elle est plus confiante maintenant qu’elle a les soins dont elle a besoin. Le fait d’avoir mis un nom sur sa maladie a tout changé pour elle », confiait à l’AFP, Irène Taylor, la réalisatrice du documentaire sorti le 25 juin 2024.

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