Ce petit arbuste attire les pollinisateurs : plantez-le sans hésiter dans votre jardin !

L'Atriplex halimus, ou pourpier de mer, est un petit bijou pour le jardin côtier.

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Il ne se contente pas d’ajouter une touche de grâce à votre espace extérieur, il défie aussi les conditions les plus extrêmes. Avec son feuillage argenté et ses fleurs en pompons dorés, il donne un côté chic tout en restant inébranlable face aux caprices du climat.

Les jardiniers des régions côtières raffolent de cette plante. Et pour cause, cet arbuste est un expert des embruns salés et des vents violents.

Mais ce n’est pas tout ! Ses fleurs attirent une foule d’insectes pollinisateurs, contribuant ainsi à la biodiversité locale.

Un vrai petit écosystème dans votre jardin !

À la découverte de l’Atriplex halimus

L’Atriplex halimus appartient à la grande famille des Chénopodiacées (ou Amaranthacées, selon la classification moderne). Originaire du bassin méditerranéen, cet arbuste peut atteindre deux mètres de haut et de large.

Il pousse à toute vitesse, ce qui en fait une option parfaite pour constituer rapidement des haies ou des massifs dans les zones côtières.

Ses feuilles persistantes, de couleur gris-argenté, sont aussi belles qu’efficaces. Elles sont ovales ou triangulaires et possèdent une texture légèrement charnue, parfaite pour stocker l’eau. Une stratégie ingénieuse qui lui permet de tenir bon dans son habitat souvent aride et salin.

Les fleurs forment de pompons dorés en véritables grappes, du mois de juillet à octobre. Après la floraison, de petits fruits ailés apparaissent, ajoutant une touche décorative à l’ensemble.

Résistance hors du commun à la sécheresse

Si l’Atriplex halimus est une plante résistante, c’est aussi un champion de la sécheresse. Ses feuilles charnues emmagasinent l’eau, et son système racinaire peut aller chercher l’humidité là où elle se cache.

Cet avantage le rend plus précieux dans un contexte de réchauffement climatique, où les épisodes de canicule et de sécheresse deviennent de plus en plus fréquents.

Un festin pour les pollinisateurs

À l’instar d’un véritable buffet à ciel ouvert, l’Atriplex halimus est une véritable ressource pour les pollinisateurs. Sa floraison tardive de juillet à octobre est particulièrement précieuse en comparaison aux nombreuses autres plantes ont déjà terminé leur cycle.

A chaque floraison, le spectacle est au rendez-vous et ce n’est pas seulement des abeilles qui viennent butiner…

Une diversité d’insectes au rendez-vous

Derrière bouclier ce végétal, une armée d’insectes se régale. On peut citer les abeilles sauvages, les bourdons, les papillons comme les Vanesses et les Piérides, les syrphes et les coléoptères floricoles.

Ces insectes se ruent vers la plante pour profiter de ce nectar en fin de saison.

Marie Dupont, apicultrice dans le Var, raconte : « Quand août et septembre arrivent et que les fleurs se font rares, mes abeilles trouvent encore leur bonheur sur les Atriplex. Le miel qu’elles produisent à ce moment-là des notes salées uniques, un vrai délice ! »

Et bien sûr, tous ces insectes attirent des oiseaux insectivores, créant un écosystème vivant et dynamique autour de cette plante.


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