Les entreprises du secteur de l’énergie s’arrachent ce technicien rémunéré jusqu’à 3 500 € par mois

Afficher le résumé Masquer le résumé

Ce métier peu connu est très prisé des entreprises du secteur de l’énergie, elles s’arrachent ce technicien qui est rémunéré à 3 500 € par mois ! « Les offres sont bien plus nombreuses que les candidats », confie Latifa Oudad, consultante au sein du cabinet de recrutement HAYS.

Pourquoi ce technicien est-il si recherché ?

Ce secteur peine à recruter des profils qualifiés, selon les résultats de l’enquête « Besoins en main d’œuvre » de France Travail. En 2024, indique cette même étude, 57,4 % des recrutements se sont avérés difficiles, en grande partie en raison du manque de candidats et de l’inadéquation des profils avec les besoins.

Comme vous pouvez le constater, la pénurie de talents ne concerne pas uniquement les secteurs des services à la personne, de l’agriculture ou encore de la restauration. Ce métier du secteur de l’énergie est également en tension, comme l’a confirmé Latifa Oudad, consultante en recrutement du cabinet HAYS.

Ces professionnels sont recherchés presque partout… Dans des bureaux, hôpitaux, data centers, magasins et même dans les restaurants. En effet, explique Latifa Oudad, « tous les endroits où il y a une climatisation sont susceptibles de s’y intéresser ».

Les entreprises du secteur de l’énergie s’arrachent ce technicien rémunéré jusqu’à 3 500 € par mois

Il s’agit du technicien en froid et climatisation, en charge de l’exploitation et de la maintenance d’installations frigorifiques et de conditionnement d’air.

Les entreprises ont tendance à ne pas recruter directement en interne pour ce poste. Elles préfèrent « faire appel à des sous-traitants » spécialisés dans le secteur de l’énergie, « qui emploient directement » les candidats. Ce métier, étant peu connu des jeunes qui choisissent leur orientation, suscite rarement des vocations.

Pour faire ce métier, un niveau de qualification de CAP ou BEP dans les domaines du froid et de la climatisation, de l’électrotechnique ou du chauffage est généralement requis.

Une formation en alternance est souvent privilégiée, constate la consultante, ce qui permet aux techniciens de se former tout en étant « directement recrutés en CDI par leur employeur à l’issue de leur période d’apprentissage », constate Latifa Oudad.

À la sortie de leur formation, ces professionnels perçoivent déjà un salaire brut mensuel « de 2 200 à 2 300 euros par mois. C’est environ 500 euros de plus qu’il y a dix ans ».

Une évolution salariale importante

Après huit à dix ans d’expérience, avec à la clé des formations complémentaires sur des produits ou des marques spécifiques, un technicien spécialisé (ou frigoriste spécialisé) peut prétendre à une rémunération proche de celle « d’un manager, entre 3 400 et 3 500 € brut par mois », soit environ 2 600 à 2 700 € nets — les entreprises secteur énergie s’arrachent ce professionnel !


Publiez cet article sur vos réseaux sociaux !