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- Voici la personne au QI le plus élevé : ce n’est pas Einstein
- Ce trait de caractère souvent critiqué par la société serait en réalité le signe d’un QI supérieur
- Comment ces experts sont parvenus à cette conclusion ?
- « Les personnes ayant un QI plus élevé appréhendent plus sereinement une situation nouvelle», selon un psychologue.
Ce comportement, souvent critiqué dans la société, au travail, etc., serait en réalité le signe manifeste d’un QI plus élevé que la moyenne. C’est ce qu’a révélé, en effet, une récente étude scientifique. Tous les détails dans les prochaines lignes.
Voici la personne au QI le plus élevé : ce n’est pas Einstein
Le QI (quotient intellectuel), issu d’un test psychométrique, offre une évaluation chiffrée de l’intelligence humaine.
Basé sur des épreuves normalisées, il permet d’analyser nos capacités logiques et conceptuelles. Les Français ont, par exemple, un QI moyen estimé à environ 97, correspondant à une intelligence qualifiée de « moyenne ». Albert Einstein ou Stephen Hawking ont un score plus élevé, 160.
Selon un reportage de TF1, Lydia Sebastian, âgée de seulement 12 ans, a surpassé ces deux grands savants avec un score de 162 lors d’un test de QI réalisé sous la supervision de l’institut Mensa.
Ce trait de caractère souvent critiqué par la société serait en réalité le signe d’un QI supérieur
Des chercheurs britanniques, s’appuyant sur les dernières découvertes concernant le cerveau humain, ont publié leurs travaux dans le British Journal of Psychology.
D’après ces scientifiques, les individus dotés d’une intelligence supérieure auraient tendance à rechercher davantage la solitude.
C’est donc ce comportement souvent critiqué qui serait en réalité le signe d’un QI plus élevé.
Comment ces experts sont parvenus à cette conclusion ?
Les chercheurs ont analysé les données de 15 000 participants âgés de 18 à 28 ans. Ils ont ainsi observé que les individus vivant en milieu urbain sont à la fois plus intelligents et plus épanouis lorsqu’ils apprécient la solitude.
Deux caractéristiques principales ressortent chez les participants ayant un QI élevé : ils habitent en ville et réduisent leurs interactions avec leurs amis, proches, etc.
Parmi les personnes au QI plus bas, par contre, les citadins se sentaient globalement moins heureux que les habitants des zones rurales.
Leur niveau de bonheur augmentait proportionnellement, observent ces scientifiques, au temps passé avec leurs amis proches.
Pour les candidats au QI supérieur, les chercheurs ont noté une tendance opposée. En fait, comme il a été mentionné plus haut, ces derniers privilégiaient nettement les moments en solitaire.
« Les personnes ayant un QI plus élevé appréhendent plus sereinement une situation nouvelle», selon un psychologue.
« Le cerveau humain, explique l’auteur principal de l’étude, Satoshi Kanazawa, docteur en psychologie, réagit en grande partie à l’environnement actuel comme s’il s’agissait de l’environnement primitif ».
Et le psychologue d’ajouter : « les personnes ayant un QI plus élevé appréhendent plus sereinement une situation nouvelle telle qu’elle est réellement – une situation bénigne qui ne nécessite ni alarme ni inconfort ».
« Dans cette logique, affirme toujours l’expert, les individus plus intelligents sont moins susceptibles de connaître des niveaux de bonheur inférieurs en réponse à une densité de population plus élevée ».