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Partager le patrimoine entre héritiers semble simple, mais parfois, la situation coince. Entre désaccords sur le partage, contestation du testament ou mêmes lenteurs, la succession peut rester bloquée pendant un long moment.
Alors, combien de temps ça peut durer, et surtout, comment débloquer la situation ?
Pourquoi une succession peut-elle se retrouver au point mort ?
En théorie, régler une succession devrait être rapide. Un testament clair, un accord entre héritiers, et le tour est joué. Mais dans la vraie vie, c’est souvent plus compliqué. Plusieurs raisons peuvent faire traîner la procédure.
D’abord, les conflits entre héritiers. Quand chacun veut sa part du gâteau et qu’ils ne sont pas d’accord sur qui doit quoi, cela peut durer des lustres. Parfois, on ne se dispute pas juste sur la quantité mais sur la qualité des biens ou encore sur ce que voulait vraiment le défunt.
Ensuite, le testament lui-même peut poser problème. Parfois, il est contesté parce qu’on doute de sa validité : forme mal respectée, ou soupçon que la personne n’était pas en pleine possession de ses moyens, ou qu’elle a subi des pressions. Cela peut créer une vraie tempête familiale avec des procès à la clé.
Et puis, il y a l’attitude des héritiers. Un seul qui fait de la résistance, qui refuse designer ou qui fait traîner en longueur, et c’est la procédure qui cale. Parfois, c’est le silence qui pose problème : un héritier qui ne donne plus de nouvelles comme s’il jouait à cache-cache, alors que sa signature est indispensable.
Par ailleurs, certains biens sont compliqués à partager. Une maison familiale ou une entreprise, par exemple, peut transformer un règlement de succession en véritable casse-tête. Vendre ? Garder ? Chacun a son avis et cela complique les choses.
Enfin, le rôle du notaire est capital. S’il est débordé, absent ou pas assez réactif, c’est lui aussi qui peut ralentir la machine. Heureusement, il est possible de changer de notaire si celui en charge ne fait pas son boulot.
Quand la justice s’en mêle, ça peut prendre des plombs
Parfois, ce ne sont pas seulement les héritiers qui bloquent. Certaines situations juridiques peuvent prolonger les délais : un divorce en cours, une contestation de paternité ou des procédures en liquidation d’indivision.
Toutes ces démarches ajoutent leur lot de délais et complexifient encore plus la succession.
Combien de temps une succession bloquée peut-elle durer ?
La vérité est qu’il n’y a pas de règle fixe. Parfois, ça se règle en quelques mois. Mais parfois, ça peut s’éterniser . Sans accord, ni intervention judiciaire, la succession peut rester ouverte durant des années. C’est comme un vieux film d’horreur : on ne sait pas quand ça va finir !
La clé est la coopération. Plus les héritiers sont prêts à discuter, à faire des compromis, plus vite on passe à autre chose. Sinon, c’est procédure sur procédure, expertises, contestations… Bref, une vraie galère.
Que faire pour éviter que la situation bloque ?
Quelques conseils pour éviter que la succession ne se transforme en chemin de croix :
- Faites appel à un notaire compétent et disponible. N’hésitez pas à changer si besoin.
- Essayez de privilégier le dialogue entre héritiers, même si c’est pas toujours simple.
- En cas de biens difficiles à partager, pensez à des solutions comme la vente ou la gestion collective.
- Soyez réactifs, ne laissez pas traîner les signatures.
- Si un testament est contesté, consultez un avocat pour anticiper les litiges.
Une succession bloquée est rarement une bonne nouvelle. Que ce soit à cause de conflits, de contestations, ou simplement d’une mauvaise organisation, les délais peuvent vite s’allonger. Pas de délai légal maximum, donc prudence !
Mais avec un peu de bon sens, de dialogue, et l’aide d’un professionnel, on peut éviter que la situation tourne au vinaigre. Après tout, comme on dit, « mieux vaut prévenir que guérir ».
Alors, si vous êtes dans cette galère, gardez la tête froide, cela finira par avancer !