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Découvrez comment ces personnes gagnent des centaines d’euros par le simple fait de récupérer les colis de leurs voisins : « ce petit service me permet d’empocher 300 € par mois », témoigne l’un d’entre eux, tandis qu’un autre évoque un gain de 250 €.
Récupérer les colis des voisins : une astuce pour arrondir ses fins de mois, « ce petit service me permet d’empocher 300 € par mois »
Recevoir et stocker temporairement les colis des voisins est une activité méconnue qui peut pourtant rapporter plusieurs centaines d’euros par mois.
Grâce à des plateformes spécialisées comme PickMe ou Welco, il est possible de devenir un voisin-relais et de générer un complément de revenu tout en rendant service aux habitants de son quartier.
Cette activité s’adresse principalement aux personnes souvent présentes à leur domicile, comme les télétravailleurs, retraités, étudiants ou salariés à temps partiel.
En s’inscrivant sur une plateforme dédiée, un particulier accepte de réceptionner des colis pour ses voisins en contrepartie d’une rémunération.
Il devient « chez eux un point relais colis » alternatif pour « des opérateurs comme Colissimo, UPS ou DHL, affiliés à la start-up Pick-me », explique Ici Provence. Ils permettent ainsi d’éviter les échecs de livraison.
Dans son petit appartement en rez-de-chaussée, à Chartreux (Marseille), Igor, actuellement sans emploi, indique empocher un revenu pouvant atteindre 300 € par mois grâce à ce petit service qui consiste à récupérer les colis des voisins.
« Jusqu’à 40 colis par jour »
« Cela m’aide à payer mon électricité », confie celui qui « reçoit en semaine jusqu’à 40 colis par jour » dans son salon. Ils permettent même aux destinataires de venir récupérer leurs colis jusqu’à 22 heures s’ils le préviennent.
La rémunération varie selon la plateforme et le volume de colis réceptionnés :
- PickMe propose 20 centimes par colis, avec la possibilité d’atteindre 250 € par mois grâce à des bonus.
- Welco rémunère 40 centimes par colis, permettant de gagner jusqu’à 300 € mensuels pour les plus actifs.
- Pour les agriculteurs, Agrikolis propose une rémunération plus élevée (5 € par colis volumineux), pouvant aller jusqu’à 500 € par mois.
Un afflux durant les périodes de fête
Certaines périodes, comme Noël ou le Black Friday, voient une augmentation des livraisons, ce qui peut davantage augmenter les gains. Toutefois, il faut prévoir un espace suffisant pour stocker plusieurs colis par jour.
« Il y a beaucoup plus de colis avant Noël, Pâques, ou au moment du Black Friday, confirme à MoneyVox, Joévin. À cette période, j’en recevais jusqu’à 8 à 10 par jour. Alors que pendant les périodes creuses (février-mars par exemple), c’est plutôt deux colis par jour, en moyenne. », poursuit le jeune homme de 29 ans, qui vit à Vincennes, en région parisienne. « Je me suis lancé parce que je suis intégralement en télétravail. »
Une activité légale et encadrée
En France, cette activité est autorisée, mais soumise à un plafond annuel de 3 000 €. Au-delà, il est nécessaire de se déclarer en tant qu’auto-entrepreneur.
« Tous les colis que je donne, les personnes viennent les chercher à pied. J’ai même déjà livré des personnes dans mon propre immeuble. Cela permet de mieux connaître ses voisins. », ajoute Joévin.
«Participer à la protection de la planète avec une livraison plus écologique des colis, apporter un petit complément de revenus et créer ou recréer du lien social, c’est notre ADN », revendique Samuel Rousseau, cofondateur de Pickme, interrogé par Ici Provence.
