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C’est une annonce qui a de quoi surprendre dans l’univers de la mode ! Trois grandes enseignes du prêt-à-porter bien appréciées des Français disparaissent en 2025 : Zara, Stradivarius et Bershka : découvrez pourquoi elles ferment alors que les magasins fonctionnent bien et que le chiffre d’affaires est en hausse ?
Des profits record… et pourtant, des magasins qui ferment
Outre Zara, Bershka et Stradivarius, Pull and Bear fait également partie de la liste des fermetures ! Ce qui laisse perplexe dans cette histoire, c’est que le groupe espagnol Inditex ne connaît aucun problème de rentabilité.
Bien au contraire, il affiche une pleine santé avec « en 2023 un bénéfice record, en hausse de 30 % », selon Jean-Michel Sarget, directeur du centre commercial Ruban Bleu.
Sans omettre une « hausse du chiffre d’affaires de 10% chaque année », ajoute-t-il. Une chose est sûre, ces fermetures sont « sans fondement économique ».
« Ils ont pris un coup sur la tête »
Quid des salariés ? « Ils seront nombreux à rester sur le carreau ». « Je peux vous dire que l’annonce a été brutale, ils ont pris un coup sur la tête », témoigne le directeur du centre commercial.
« On n’a rien compris« , confirme Océane, manageuse dans l’une des enseignes. En tout, ils sont près d’une cinquantaine à en pâtir de la situation. « On leur a promis des reclassements, mais aucune garantie géographique, ça peut être n’importe où en France ! », s’insurge David Samzun, le maire de Saint-Nazaire.
Zara, Stradivarius, Bershka : pourquoi ces grandes enseignes ferment en 2025 ?
Pour l’élu,« le groupe est dans une logique de course aux profits« . Depuis le 11 janvier 2025, la fermeture simultanée de Zara, Bershka, Pull and Bear et Stradivarius a laissé « un grand vide dans le centre de Saint-Nazaire ». Ce n’est d’ailleurs pas la seule ville concernée. Valence, Angoulême et plusieurs autres villes moyennes ont connu le même sort.
Pour le maire, c’est tout simplement le « mépris pour la province » : « Un travail est mené depuis de longs mois pour renforcer l’esprit récréatif et convivial du cœur de ville. Dans le mépris le plus total, les grands groupes se concentrent sur leurs seuls profits, sans s’attacher à leur responsabilité sociale envers leurs salariés et leurs clients ».
Comme relayé sur Ici France Bleu, « la maison-mère de Zara veut des magasins plus grands (minimum 4.000 m²) ». Ils doivent désormais être tous « basés dans les métropoles régionales ».
Voilà donc pourquoi ces quatre grandes enseignes ferment en 2025, et ce, au grand dam des adeptes de Zara, Stradivarius, Pull and Bear ou encore Bershka.