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Découvrez pourquoi Zara ferme ses portes dans ces villes françaises : voici la liste complète des boutiques concernées par cette décision.
Zara ferme ses portes dans ces villes françaises, voici les boutiques concernées
Comme rapporté dans les colonnes d’Ouest France, le samedi 11 janvier 2025, les magasins de prêt-à-porter Zara, Bershka, Pull & Bear et Stradivarius ont baissé définitivement le rideau au Ruban Bleu. Rappelons qu’elles étaient présentes depuis l’ouverture du Ruban Bleu en 2008.
Une fermeture qui est loin d’être une surprise sachant que « leur sort était déjà scellé ». C’est depuis juillet 2024 que le groupe espagnol Inditex, maison-mère de Zara, avait annoncé sa décision.
« Nous informons notre aimable clientèle que votre magasin fermera définitivement ses portes le samedi 11 janvier à 19h. Vous pouvez continuer votre shopping sur notre site internet », informait-on les Nazairiens via des grandes affiches collées sur les vitrines.
La « fast fashion » a dernièrement enchaîné les fermetures « des magasins Zara ou Bershka à Saint-Nazaire, Angoulême et Valence ».
Dans le détail, relaie Ouest France, « Quatre fermetures de magasins (Zara, Bershka, Pull and Bear et Stradivarius) à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) fin 2024. Une d’un Zara à Valence (Drôme) cet été. Trois (Zara, Pull and Bear et Bershka) à Angoulême (Charente) en 2025 ».
Une stratégie qui fait grincer des dents !
Cette annonce s’explique par « la nouvelle stratégie du groupe Inditex qui déserte toutes les villes moyennes à la recherche de bâtiments toujours plus grands », rapporte Ici France Bleu.
« Ces concepts de magasin ne correspondent plus à l’expression actuelle de leurs marques respectives en termes de services, de taille et d’image et, par conséquent, ne sont plus en mesure de proposer à nos clients le niveau et les standards d’expérience auquel nous aspirons« , Précise le groupe espagnol dans son communiqué expliquant la fermeture de tous ses magasins du Ruban Bleu.
« Les magasins tournent bien, les chiffres d’affaires sont en hausse, + 10 % chaque année pour Zara depuis 2018. Et du jour au lendemain, vous recevez un mail des ressources humaines vous disant que c’est terminé », regrette d’ailleurs Jean-Michel Sarget, ancien directeur du Ruban Bleu.
« J’ai bon espoir d’avoir des annonces à faire avant l’été »
C’est le grand vide à Saint-Nazaire après le départ de ces quatre marques ce mois de janvier. « Nous avons des repreneurs et des pistes très sérieuses, se veut optimiste la nouvelle directrice du Ruban Bleu, Mathilde Demont.
« On ne peut rien dire tant que rien n’est signé, mais j’ai bon espoir d’avoir des annonces à faire avant l’été », poursuit celle qui a pris ses fonctions cet automne. « La clientèle nazairienne existe, c’est à nous aussi de nous adapter », assure Mathilde Demont.
