Pension de réversion : cette erreur qui peut coûter cher au conjoint survivant en cas de remariage

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Perdre une partie, voire la totalité de sa pension de réversion après un remariage est une mésaventure qui touche bien des conjoints survivants mal informés. Il faut savoir que ce dispositif, censé garantir une sécurité financière après le décès du conjoint, est soumis à des règles strictes. Une petite erreur de votre part, en cas de remariage, peut coûter cher au conjoint survivant, notamment à sa pension de réversion.

Conditions de ressources à remplir.

La pension de réversion permet au conjoint survivant de percevoir après le décès de son partenaire une partie de la retraite qu’il touchait de son vivant ou qu’il aurait perçue s’il avait vécu.

Le versement de la pension de réversion par la Sécurité sociale aux conjoints survivants est conditionné par le respect d’un certain plafond de ressources. Les veufs et les veuves éligibles ne devraient donc pas les dépasser pour y avoir droit.

En 2025, les revenus annuels du bénéficiaire ne doivent pas excéder 24 710,40 € brut pour une personne seule (soit de l’ordre de 2 059,20 € par mois) et 39 536,64 € brut pour un couple (soit à hauteur de 3 294,72 € par mois).

Gare à la cristallisation de votre pension de réversion !

Le montant de la réversion varie en fonction de la pension de retraite du défunt, mais également des revenus du conjoint survivant. Autrement dit, Son montant peut être amené à évoluer au cours des années avant « de rester figé dans le temps ».

« Au moment du passage à la retraite du conjoint survivant, explique un article de 60 Millions de consommateurs, cette prestation est systématiquement recalculée », avant de devenir définitif. On parle là de ce qu’on appelle « cristallisation » de la réversion.

Cet ultime calcul s’effectue habituellement « 3 mois après le point de départ de l’ensemble de ses retraites personnelles (de base et complémentaires), ou lorsque l’on atteint l’âge légal de départ à la retraite si l’on n’a jamais cotisé à un régime de base », indique 60 Millions de consommateurs.

Les règles pour toucher la pension de réversion dépendent aussi du régime d’affiliation, de la durée du mariage ainsi que de l’existence ou non d’enfants communs. Sans omettre les revenus du conjoint survivant.

Pension de réversion : cette erreur qui peut coûter cher au conjoint survivant en cas de remariage

Si ces revenus augmentent, par exemple en cas de remariage, il est possible que la pension de réversion soit réduite ou même supprimée.

En cas de remariage, les ressources du nouveau ménage sont prises en considération, et c’est là que l’erreur peut coûter cher au conjoint survivant. S’il oublie de déclarer ce changement de situation, cela pourrait entraîner des demandes de remboursement de trop-perçu.

Une fois que le conjoint survivant atteint l’âge légal de départ à la retraite ou qu’il a fait valoir ses droits à la retraite, la pension de réversion devient définitive.

Cette révision ne pourra plus intervenir au-delà de trois mois après qu’il ait commencé à toucher ses avantages de retraite personnels. En cas de doute, il est conseillé de vérifier et d’actualiser les informations auprès des organismes concernés pour éviter toute erreur administrative.


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