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J’ai passé toute ma vie professionnelle derrière le volant d’un camion, parcourant des milliers de kilomètres, découvrant des paysages à couper le souffle et ressentant cette sensation unique de liberté sur la route. Mais une fois la carrière terminée, que reste-t-il vraiment côté finances ? Combien touche un chauffeur routier en retraite chaque mois en 2025 ? Voici mon témoignage sincère et concret.
Le montant de ma pension de chauffeur routier en 2025
Après des années à enchaîner les heures sur les routes, ma pension mensuelle s’élève à environ 1 187 euros par mois. Ce n’est pas un jackpot, mais c’est le reflet d’une réalité partagée par beaucoup de mes anciens collègues dans le secteur privé. Ce montant de retraite dépend de plusieurs critères : le nombre de trimestres cotisés, l’ancienneté, et bien sûr le salaire moyen perçu durant la carrière.
Chaque trimestre validé a contribué à augmenter ce montant, mais il faut savoir que la pension peut considérablement varier d’un chauffeur routier à un autre. Pour ceux qui étaient indépendants, les écarts sont souvent plus marqués selon la régularité et le niveau des cotisations. Si vous vous demandez quel âge moyen on atteint pour prendre la retraite dans notre métier, c’est environ 64 ans, bien que certains puissent partir plus tôt en raison d’une carrière débutée jeune ou d’un cumul de trimestres suffisant.
Des compléments de retraite indispensables pour mieux vivre
La pension de base ne suffit pas toujours pour couvrir toutes les dépenses. Moi-même, en plus de ma pension principale, je bénéficie de compléments de retraite via des régimes obligatoires qui apportent un vrai soutien financier. Pour beaucoup dans le secteur, c’est un coup de pouce qui fait toute la différence quand le budget devient serré.
Les agents du secteur public connaissent aussi ce genre de régime, appelé la RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique), même si les modalités varient, le principe reste identique : améliorer le revenu global à la retraite.
Pendant mes dernières années d’activité, j’ai aussi souscrit à des plans d’épargne retraite. Cette discipline m’a appris à être prévoyant et à mieux gérer les imprévus sans sacrifier mon confort au moment où j’en ai le plus besoin.
Le Congé de Fin d’Activité : un vrai avantage dans la carrière
Un aspect particulier et très apprécié chez nous, chauffeurs routiers, est le Congé de Fin d’Activité (CFA). Mis en place en 1997, ce dispositif permet de partir avant l’âge légal avec un revenu versé en compensation. C’est un privilège qui n’est pas accessible à tous les métiers, mais qui aide à préparer la transition vers la retraite avec sérénité.
Pour en bénéficier, j’ai dû justifier d’au moins 26 ans d’expérience dans le transport de marchandises. Ceux qui travaillèrent dans le transport de fonds ont quant à eux un seuil plus bas, à 20 ans d’ancienneté. L’allocation calculée sur la base du salaire brut moyen des 12 derniers mois est un véritable bol d’air financier au moment de quitter l’activité.
Une pension modeste, mais une vie pleinement vécue
Avec plus de 40 ans passés au volant, je constate que ma pension de chauffeur routier ne fait pas rêver. Elle suffit à assurer un train de vie correct, mais ne permettra jamais de mener une existence luxueuse. C’est une évidence à garder en tête quand on choisit cette voie.
Le métier offre des avantages dans le quotidien – la liberté, le paysage, l’autonomie – mais dès que la retraite approche, il faut s’organiser autrement pour ne pas se retrouver démuni. Compléter sa retraite, épargner, anticiper : voilà des conseils que j’aurais aimé suivre plus tôt.
Pour ma part, j’ai appris que la route peut être bien plus belle que ce que l’on pense, mais elle ne paie pas toute la vie. Et vous, quelle image avez-vous de la retraite d’un chauffeur routier ? Pensez-vous que ce métier est bien rémunéré une fois à l’arrêt ? Partagez votre avis et vos expériences en commentaires, ce sera un plaisir d’en discuter ensemble.