Fin des ZFE : les voitures électriques pollueraient plus que les vieilles voitures à essence selon un magazine spécialisé

Le débat autour des Zones à Faibles Émissions (ZFE) prend un tournant radical au printemps 2025.

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Un vote récent au sein d’une commission parlementaire pourrait en finir avec ce système qui divise.

D’ailleurs, des révélations sur l’impact écologique des véhicules électriques viennent remettre en cause tout ce qu’on croit savoir.

ZFE : entre intention écologique et réalités sociales

Le 26 mars 2025 était peut-être le début de la fin pour ces fameuses ZFE. Une commission composée de députés de tous horizons a voté massivement en faveur de leur suppression.

Cette décision envoie un message fort : le système ne passe plus. Ce qui était censé améliorer l’air des villes semble au contraire aggraver le fossé social.

Ian Boucard, député, l’a dit sans détour lors des débats : « Imposer à des ménages modestes le choix entre l’illégalité et l’achat d’une voiture neuve hors de prix n’est pas de l’écologie, c’est de l’exclusion sociale. »

Pierre Chasseray, porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes, ne mâche pas ses mots : « On cible les vieilles voitures sans s’attaquer aux vraies sources de pollution. »

Ce n’est pas faux, quand on sait que le pouvoir d’achat est un souci quotidien pour une grande partie de la population. Les ZFE ne font qu’ajouter des barrières, sans solution de réponse pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule neuf.

Le plus préoccupant est sans doute les conséquences économiques des restrictions de circulation. Sans un réseau de transport collectif digne de ce nom, des millions de travailleurs risquent de se retrouver coincés.

Le fossé devient ainsi de plus en plus visible entre les bonnes intentions et les conditions de vie réelles des citoyens.

Les voitures électriques : l’illusion verte ?

Là où le bât blesse, c’est avec les véhicules électriques censées sauver la planète. On a dit longtemps que ces voitures étaient la clé pour remplacer les vieux moteurs thermiques.

Mais voilà, des études récentes viennent chambouler cette vision idyllique. Pierre Chasseray l’a dit sur CNews : certains SUV électriques polluent plus que des citadines thermiques de plusieurs années

Pourquoi ? À cause du poids démesuré des batteries qui accélère l’usure des freins et des pneus, générant des microparticules invisibles mais tout aussi néfastes.

Les ZFE se concentrent uniquement sur les émissions d’échappement et n’ont pas encore pris en compte cette pollution mécanique cachée. Et pourtant, elle est bien réelle.

Les véhicules électriques sont tout beaux et tout brillants, mais leur poids excessif provoque une usure plus rapide des composants qui polluent aussi l’air.

De son côté, le gouvernement garde la tête froide et se réfère à des données plutôt encourageantes enregistrées à Paris et Lyon, notamment concernant les réductions de dioxyde d’azote.

Mais voilà, même ces résultats peinent à convaincre les citoyens. Ces derniers sont déjà en proie face à un sentiment d’injustice qui ressemble de plus en plus à une politique qui ne tient pas compte de l’ensemble des enjeux écologiques.


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