Ces foyers français qui vont devoir payer des frais supplémentaires pour leur refus d’installer le compteur Linky chez eux. Explications.
Ce courrier d’Enedis qui fait grincer des dents !
C’est par courrier que les opposants au compteur Linky ont été informés par Enedis qu’ils seront facturés de « frais de relève » dès le milieu de l’année 2025.
Comme rappelé dans les colonnes de La Dépêche, « voilà bientôt deux ans » que les récalcitrants aux compteurs intelligents doivent payer ces frais…
Jusque-là, « tous ceux qui relèvent une fois par an leur index de consommation peuvent encore bénéficier d’une phase transitoire de tolérance ».
Mais ce partage volontaire de leurs données de consommation ne les exonérera plus des frais de relève à compter de l’année prochaine.
« La gestion des anciens compteurs génère des frais supplémentaires, notamment en raison du maintien de deux systèmes informatiques et des interventions manuelles de techniciens« , explique Enedis.
« On nous l’impose sans nous laisser le choix » !
« On est déjà assez surveillé avec nos smartphones. Où est la démocratie si on nous l’impose sans nous laisser le choix. », confie Viviane, 73 ans, en faisant allusion au compteur Linky.
« Mon compteur actuel fonctionne très bien, je sais combien je dépense. Pourquoi changer ? », ajoute-t-elle.
Compteur Linky : des frais supplémentaires pour 2 millions de foyers, découvrez pourquoi
Quelque 2 millions de Français vont par conséquent mettre la main à la poche. Enercoop annonce 10,66 € (hors taxes) à s’acquitter tous les deux mois, soit 64 € par an en moyenne.
Ces frais de relève pourraient faire l’objet d’un changement d’ici août 2025, sur décision de la CRE.
Comme d’ores et déjà précisé par la Commission de Régulation de l’Énergie, les logements dans lesquels « il est impossible d’installer le compteur » seront les seuls qui pourront échapper exemptés.
Selon les chiffres de la CRE, ces foyers sont très peu nombreux en France.
« Ils ont déjà fait des tests dans certains départements(…) C’est une attaque contre nos libertés. »
« Si c’était un bon produit, ils ne chercheraient pas à l’imposer« , estime pour sa part Anthony, cet électricien de profession dans le Nord.
Il refuse ce petit boîtier en raison des incendies provoqués par « l’invasion de fourmis » attirées par « l’amidon présent dans le plastique utilisé pour fabriquer les compteurs. »
« Ils ont déjà fait des tests dans certains départements pour réduire la puissance des compteurs lors des périodes de délestage. On parle de coupures ciblées, mais c’est une attaque directe contre nos libertés.« , déplore-t-il.
Fabrice pointe du doigt « ce gadget » pour les ondes radioélectriques émises.