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À partir du 1er novembre 2025, les pensions complémentaires versées par l’Agirc-Arrco vont augmenter légèrement. Ce petit coup de pouce arrive à un moment où le coût de la vie reste élevé, avec une inflation qui ne baisse pas vraiment.
Ce n’est pas une hausse spectaculaire, mais dans le contexte actuel, chaque euro supplémentaire est essentiel.
Comment est calculée cette augmentation ?
Le calcul est assez simple. La hausse des pensions est basée sur l’inflation annuelle mais avec une légère réduction.
Concrètement, on prend le taux d’inflation prévu et on enlève 0,4 point. Pour cette année, l’inflation attendue est de 1,3 %. Cela signifie que l’augmentation des pensions devrait être comprise entre 0,9 % et 1,3 %.
Ce n’est pas énorme, surtout comparé aux années 2022 et 2023 où les augmentations étaient autour de 5 %. Cependant, c’est une augmentation qui permet de maintenir un certain pouvoir d’achat.
Ce mécanisme cherche à protéger le pouvoir d’achat des retraités sans mettre en danger la stabilité financière des caisses de retraite. Même si l’augmentation paraît modeste, elle reste importante pour garantir une certaine stabilité aux millions de retraités concernés.
L’inflation diminuée : un compromis nécessaire
Le système d’ajustement basé sur l’inflation “diminuée” est un compromis réfléchi. Cela signifie que les pensions ne suivent pas entièrement la hausse des prix, ce qui évite d’épuiser rapidement les réserves financières des régimes de retraite.
Il est difficile de tout compenser en même temps : il faut ajuster les pensions pour tenir compte de la hausse du coût de la vie, mais sans faire exploser les budgets.
Cette méthode permet donc d’adapter les pensions sans risquer un déséquilibre budgétaire. C’est une mesure prudente qui vise à assurer la pérennité du système. Ce n’est pas toujours facile à accepter, mais c’est nécessaire.
Qui est concerné par cette revalorisation ?
Cette augmentation s’adresse uniquement aux retraités du secteur privé affiliés au régime Agirc-Arrco. Cela représente environ 14 millions de personnes.
Ces retraités verront donc leur pension augmenter légèrement. Même si l’augmentation reste modeste, elle représente un soutien non négligeable pour leur budget mensuel.
Par exemple, si vous touchez environ 1 800 € par mois, vous aurez un petit supplément à la fin du mois. Ce n’est pas énorme, mais c’est toujours bon à prendre.
En revanche, cette revalorisation ne concerne pas les retraités de la fonction publique, ni ceux des régimes indépendants ou des professions libérales. L’objectif est de renforcer spécifiquement les pensions des salariés du privé, qui sont souvent plus exposés aux aléas économiques.
Pourquoi cette hausse est-elle importante ?
Dans le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui ne faiblit pas et un pouvoir d’achat fragile, chaque hausse a son importance.
Pour de nombreux retraités, c’est un petit souffle d’air qui les aide à mieux gérer leurs dépenses au quotidien. Cette mesure illustre bien le dicton “petit à petit, l’oiseau fait son nid”.
Cette revalorisation rappelle également que la solidarité entre générations passe par une gestion responsable et équilibrée des retraites. Il ne s’agit pas d’augmenter les pensions sans limite, car cela pourrait mettre en danger l’avenir du système.
Une hausse modeste mais utile
Certes, beaucoup auraient souhaité une augmentation plus importante. Mais la réalité économique impose des contraintes. Cette revalorisation Agirc-Arrco apporte un peu de soulagement à des millions de retraités du privé.
Elle montre que le pouvoir d’achat des seniors reste une priorité, tout en respectant la nécessité de maintenir l’équilibre des caisses de retraite.
Si vous faites partie des 14 millions de retraités concernés, surveillez votre prochaine feuille de pension. Vous y trouverez ce petit supplément qui est le résultat d’un compromis entre les besoins des retraités et les contraintes financières du système.
C’est un pas, modeste mais réel, vers une meilleure reconnaissance des retraités.