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Comme si elle testait notre résistance, notre capacité à tenir bon alors que tout s’effondre. Et en toute honnêteté, parfois, c’est dur. Très dur.
On se sent submergé, perdu, incapable d’avancer. Pourtant, selon les psychologues, ces moments de tempête peuvent aussi réveiller en nous une force insoupçonnée, une résilience profonde que l’on ne soupçonnait même pas et qui devient une boussole dans l’obscurité.
Quand tout semble s’effondrer, on tient comme on peut
Tout le monde a connu des jours sombres. Ces instants où l’on a l’impression que le sol se dérobe, où l’émotion nous prend à la gorge et où le cœur fait des claquettes.
Daniela Silva Moura, docteure en psychologie clinique, rappelle que ces épreuves, aussi grossières soient-elles, mobilisent toutes nos ressources : mentales, physiques, émotionnelles.
Et là, vous n’avez pas besoin d’être un super-héros mais juste un être humain. Présent pour les autres, mais aussi pour soi. Parce que « tenir bon » n’est pas seulement serrer les dents.
C’est choisir ses mots, respecter les silences, poser des gestes tendres, décider quoi dire et quoi ne pas dire. Et surtout, ne pas oublier de s’écouter.
Accepter sa vulnérabilité : et si c’était la vraie force ?
Rester fort n’est pas simplement afficher une façade implacable. Au contraire, les psychologues soulignent l’importance d’accueillir sa fragilité avec bienveillance. Sans dissimulation, sans jugement. Comme on prendrait un enfant triste dans ses bras. Cette bienveillance envers soi-même est le premier pas pour éviter de sombrer davantage.
De plus, même au cœur des épreuves, rien n’est immuable. Tant que la vie persiste, il existe toujours un espoir, une lueur à découvrir et un moment à vivre.
La souffrance fait partie de l’expérience mais elle peut aussi devenir une guide, un signal, une invitation à chercher du sens dans l’adversité.
Se recentrer sur ce qu’on peut faire (et lâcher le reste)
Quand tout brûle autour, on rêve de réparer le monde. De tout faire, tout dire, tout régler. Mais ce n’est pas possible. Que l’on peut faire ? C’est déjà énorme.
« Je fais de mon mieux avec ce que j’ai », propose la psy. Un mantra simple, mais puissant. Surtout quand la tentation est grande de culpabiliser ou de s’épuiser à vouloir trop bien faire.
Et face à la douleur d’un proche, ce n’est pas la peine d’y aller à la hache. Inutile de balancer des vérités crues comme des patates chaudes. Chaque personne avance à son rythme. La douceur est souvent plus efficace qu’un discours de choc.
Redonner à l’épreuve sa juste place
Dernier conseil de pro : ne laissez pas la douleur tout envahir. Même si elle fait mal, même si elle prend de la place, elle ne résume pas toute votre vie. Elle est là mais elle ne doit pas occuper toute la scène.
Alors, entre deux larmes, autorisez-vous un fou rire, une balade, un bon café ou une chanson qui réchauffe. Parce que non, ce n’est pas « mal » de sourire au milieu du chagrin. C’est même vital.
Pleurer, oui et vivre, encore plus.
Les moments difficiles ne vous éloignent pas. Ce sont des fragments de votre histoire et non pas le tout. Alors, laissez couler si besoin, prenez soin de vous et n’oubliez jamais : même les tempêtes finissent par se calmer.
Et après la pluie, qui sait ? Un arc-en-ciel pointe peut-être le bout de son nez.