Ce défaut peut révéler un QI supérieur à la moyenne, expliquent les psychologues

Arrêtez de culpabiliser ! Ce que l’on considère souvent comme un défaut cache parfois une intelligence un peu plus élevée que la normale.

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Vous n’avez pas besoin d’être un génie. Simplement un cran au-dessus de la moyenne peut changer beaucoup de choses.

Qu’entend-on par intelligence au-dessus de la moyenne ?

Le quotient intellectuel ou QI est un indicateur souvent utilisé pour mesurer les capacités mentales. En général, un QI compris entre 90 et 110 est considéré comme normal.

Lorsqu’il dépasse 110, jusqu’à environ 120, on parle de personnes « plus vives » ou « plus intelligentes que la moyenne« . Si le QI dépasse 130, on entre dans la catégorie des « surdoués« . Ce ne sont que des nuances, mais elles sont importantes.

Pour mesurer le QI de manière fiable, on utilise le test WAIS (Weschler Adult Intelligence Scale). Comme le souligne la psychologue Isabelle Castillola, ce chiffre est utile mais ne suffit pas : « Le test donne un chiffre, mais un diagnostic clinique complet est nécessaire. »

Quels signes montrent une intelligence supérieure ?

D’après Isabelle Castillola, certains comportements peuvent révéler une intelligence élevée, avec différents degrés selon le QI. Par exemple, les surdoués sont souvent très sensibles et ont du mal à s’intégrer. Ils souffrent parfois d’anxiété, notamment d’un phénomène appelé « anticipation anxieuse » qui consiste à imaginer des scénarios négatifs à l’avance.

Paradoxalement, ils sont perfectionnistes mais manquent de confiance en eux parce qu’ils sont conscients de leurs propres difficultés. Cela peut les amener à douter sans cesse.

Ils se sentent souvent différents, en décalage, voire isolés. Par ailleurs, ils peuvent écrire lentement, avoir des difficultés à s’exprimer clairement ou à gérer leurs émotions. Ce qui peut provoquer des accès de colère.

Et les personnes simplement « plus vives » ?

Celles qui ont un QI supérieur à la moyenne présentent certains de ces traits mais de manière moins marquée. Elles ont souvent une pensée en arborescence, c’est-à-dire que leurs idées se multiplient et évoluent sans cesse. Ce qu’on appelle parfois un « esprit d’escalier« .

Cela crée une grande curiosité pour de nombreux sujets. Elles veulent tout comprendre, ce qui peut agacer leur entourage, car il faut souvent tout leur expliquer ou justifier.

Ces personnes ont aussi une forte capacité d’apprentissage autonome et, parfois, des sens plus développés, comme une audition ou un odorat plus sensibles, ce qui est fréquent chez les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI).

Contrairement aux surdoués, elles s’adaptent plus facilement aux règles sociales et trouvent plus facilement leur place.

Une vivacité d’esprit qui peut se développer

La vivacité d’esprit est un mode de fonctionnement particulier qui diffère selon les individus. Même si l’on n’est pas considéré comme surdoué, avoir une intelligence au-dessus de la moyenne offre des capacités que l’on peut cultiver.

C’est un atout précieux, à condition de le comprendre et de l’accepter. Savoir que l’on appartient à cette catégorie peut aussi aider à mieux gérer certaines émotions, souvent intenses, et éviter de se sentir isolé.

Un avantage déguisé en « défaut »

Alors, la prochaine fois que vous vous sentez un peu différent, que vous doutez ou que vos pensées tournent en boucle, souvenez-vous que cela peut être le signe d’une intelligence vive, d’un cerveau qui fonctionne différemment.

Comme on dit, « ce n’est pas un défaut, c’est une force déguisée« . Et ça, c’est plutôt rassurant, non ?


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