Succession : excellente nouvelle, ces trois situations vont profiter d’une exonération de frais bancaires

Depuis le 13 mai 2025, une nouvelle loi adoptée par le Sénat apporte un changement important pour les héritiers.

Afficher le résumé Masquer le résumé

Cette réforme vise à alléger les frais bancaires liés aux successions dans certains cas bien précis. L’objectif est de simplifier les démarches tout en protégeant les héritiers, souvent confrontés à des situations déjà difficiles sur le plan émotionnel.

Alors, qui bénéficie de ces allègements ? Quels sont ces cas où les banques ne prélèvent plus de frais ? On fait le point.

Trois cas exonérés : que signifie cette exonération ?

Pour éviter que la gestion d’une succession ne devienne une charge financière, la loi identifie trois situations spécifiques où la suppression des frais bancaires aura lieu. Ce sont des cas « simples », sans besoin de notaire, ni de prêts immobiliers, ni de contrats professionnels complexes.

C’est un vrai soulagement pour les personnes qui souhaitent régler rapidement et sans complication la succession.

1. Successions dont le montant est inférieur à 5 000 euros

Si vous héritez d’un compte dont la valeur totale ne dépasse pas 5 000 euros, vous êtes concerné par cette exonération. Jusqu’à présent, ces successions pouvaient engendrer des frais bancaires parfois supérieurs au montant hérité, ce qui était particulièrement injuste.

Cette situation freinait de nombreux héritiers alors que la gestion de la succession d’un proche est déjà une épreuve difficile.

Grâce à cette mesure, les héritiers pourront désormais récupérer ce qui leur revient sans frais bancaires. Ce qui facilite la transmission et évite des ponctions inutiles.

Il est toutefois conseillé de rester vigilant. En effet, certaines banques pourraient augmenter d’autres frais en 2025, mais cette loi protège au moins contre ces prélèvements dans ces cas.

2. Succession des mineurs décédés : un geste important

Ce cas touche particulièrement les familles endeuillées. Plusieurs affaires médiatisées ont montré à quel point les frais bancaires peuvent ajouter une difficulté financière supplémentaire après la perte d’un enfant. Un exemple marquant est celui d’un enfant de 9 ans dont le livret A avait généré des frais bancaires très élevés.

Désormais, les successions de mineurs décédés seront totalement exonérées de frais bancaires. Cela représente un soutien important pour les proches.

Cependant, il faut rester attentif. Une banque française envisage de mettre en place en 2025 un nouveau service payant. Ce qui pourrait représenter un coût supplémentaire pour certains clients.

3. Encadrement des frais pour les autres successions

Pour toutes les autres successions qui ne rentrent pas dans les deux cas précédents, les frais bancaires ne disparaissent pas. Cependant, ils seront strictement encadrés. Le plafond est fixé à 1 % du montant total des comptes et produits d’épargne concernés.

Cette règle permet d’éviter les abus. Avant, certaines banques pratiquaient des frais excessifs, ce qui pénalisait lourdement les héritiers.

Désormais, avec ce plafond clair, les frais restent proportionnés aux services fournis en offrant plus de transparence et de sécurité aux familles.

Pourquoi cet encadrement est-il essentiel ?

Avant cette réforme, la situation était assez confuse et certains établissements bancaires profitaient du manque de régulation pour appliquer des frais élevés sans justification.

Avec ce nouveau cadre fixé à 1 %, les héritiers sont mieux protégés contre les mauvaises surprises, et la confiance envers le système bancaire s’en trouve renforcée.

Dans un moment où l’on perd un proche, la dernière chose dont on a besoin est une charge financière inattendue qui alourdit encore le deuil. Cette loi agit comme une protection, ce qui fait que les frais bancaires ne deviennent pas un obstacle.

Cette réforme représente donc un progrès notable. Elle simplifie les démarches, limite les frais injustifiés, et apporte un certain soulagement aux familles dans des périodes souvent difficiles.

Que vous soyez héritier ou simplement intéressé, il est utile de connaître ces nouveautés pour mieux gérer une succession.

Comme on dit souvent, « mieux vaut prévenir que guérir », dans le cas des frais bancaires liés aux successions, cette prévention commence dès aujourd’hui.


Publiez cet article sur vos réseaux sociaux !