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Ce propriétaire a pris une mesure radicale pour éviter que son terrain ne soit de nouveau squatté par des gens du voyage. En effet, il a fait installer un impressionnant bloc de béton de 3 tonnes à l’entrée de son terrain, ce qui a suscité de vives réactions.
« Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux. »
« Il y en a marre, vocifère-t-il. Cela fait plusieurs fois que mon terrain est occupé. Maintenant ça suffit. Je leur ai laissé 48 heures pour quitter les lieux. Ils ne m’ont pas écouté, tant pis pour eux. » Ce témoignage provient d’un propriétaire terrien situé au rond-point de Candie, à Portet-sur-Garonne.
Une méthode radicale pour protéger son terrain
Face aux récidives d’occupations illégales, ce propriétaire a décidé de sortir l’artillerie lourde. En utilisant une grue monumentale, il a fait placer un gigantesque bloc de béton de 3 tonnes à l’entrée de son terrain, qui se trouve près du vignoble de Toulouse.
« À chaque fois que des gens du voyage s’installent sur mon terrain, je ne peux rien faire ! Je n’ai qu’une solution : déposer un référé au tribunal, et cela prend au moins un mois pour faire appliquer la décision et les faire quitter la place », déplore-t-il. Et il ajoute : « Cette fois, ce sont eux qui vont devoir déposer un référé pour que j’enlève mon bloc de béton, et qu’ils puissent repartir ».
Les gens du voyage en colère
Forcément, cette initiative ne passe pas inaperçue et ne plaît pas. « Cette personne est complètement inconsciente, s’insurge l’un des représentants des gens du voyage. Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? » Tels sont les questionnements d’un homme visiblement furieux face à cette situation.
« Nous avons essayé de parler à ce monsieur, nous l’avons vu une fois, mais après il est parti, et maintenant on ne le voit plus. Nous sommes venus nous installer ici car c’était la canicule, et il y a ici des arbres pour être à l’ombre », justifie-t-il leur choix de s’installer sur ce terrain.
Toulouse Métropole, pour sa part, accueille depuis 2017 deux aires de grand passage pour les gens du voyage, dont la première située au 74 chemin de Fenouillet, à la base de loisirs de Sesquières, et la seconde sur le chemin de l’Armagnac, à Tournefeuille. Malgré cela, les occupations « sauvages » de terrains privés continuent.
« Il faudra que ces personnes paient eux-mêmes l’enlèvement du bloc »
Le propriétaire assure avoir laissé suffisamment d’espace pour qu’une voiture puisse passer, mais pour les caravanes, il reconnaît : « Il faudra que ces personnes paient eux-mêmes l’enlèvement du bloc que j’ai fait déposer ».
Les tensions qui se livrent sur ce terrain témoignent d’une réalité complexe, touchant aussi bien les propriétaires de terrains que les gens du voyage. Que pensez-vous de cette situation ? Êtes-vous plutôt en faveur de l’installation de blocs comme celui-ci, ou préférez-vous une approche plus humaine ? N’hésitez pas à partager votre opinion dans les commentaires et à discuter de ce sujet brûlant !