Grande nouvelle en France : cette décision sur le permis tant attendue est enfin là

Le 12 avril 2025, une décision importante a été prise au niveau européen.

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Le Parlement européen et le Conseil européen se sont mis d’accord pour réformer le permis de conduire. Cette réforme, très attendue, a pour objectif principal d’améliorer la sécurité sur les routes.

Mais concrètement, qu’est-ce qui change ? Le permis de conduire « à vie », ce document que l’on croyait valable pour toujours, va disparaître. C’est un changement majeur qui marque une nouvelle étape pour les conducteurs.

Une durée de validité limitée : le permis ne sera plus éternel

Jusqu’à présent, beaucoup pensaient que le permis de conduire restait valable toute la vie. Ce n’est plus le cas. Désormais, la validité du permis sera limitée dans le temps. Pour les conducteurs de moto et de voiture, le permis sera valable 15 ans.

Certains pays européens pourront réduire cette durée cependant à 10 ans, notamment si le permis sert aussi de pièce d’identité. Pour les conducteurs professionnels, comme les chauffeurs de camions ou de bus, les règles sont encore plus strictes. Leur permis devra être renouvelé tous les cinq ans.

Les conducteurs âgés seront également concernés. Leur permis aura une durée de validité plus courte mais cela dépendra des règles propres à chaque pays. C’est compréhensible, puisque l’âge peut influencer la capacité à conduire en toute sécurité.

Examen médical obligatoire pour la première délivrance

La réforme introduit également une nouveauté importante. Pour obtenir le permis la première fois, un examen médical sera désormais obligatoire.

Ce contrôle comprendra un test de la vue et un bilan cardiovasculaire afin de vérifier que le candidat est apte à conduire sans risque. C’est un point rassurant pour la sécurité.

En revanche, pour les renouvellements, chaque pays pourra décider s’il souhaite ou non imposer des examens médicaux réguliers.

En France, la situation n’est pas encore claire. Le gouvernement réfléchit encore à la meilleure solution. Certains proposent de remplacer la visite médicale obligatoire par un simple certificat de bonne santé, avec un contrôle tous les quinze ans, puis tous les cinq ans à partir de 70 ans.

Des règles différentes selon les pays

Comme souvent en Europe, chaque pays adapte les règles à sa façon. En Italie, par exemple, les conducteurs doivent passer des contrôles réguliers pour confirmer leur aptitude.

En Grèce, le permis est valable 15 ans jusqu’à 65 ans, puis la durée diminue : 3 ans jusqu’à 80 ans, puis 2 ans au-delà. Cela montre que la sécurité est prise très au sérieux.

Aux Pays-Bas, le permis est valable 10 ans jusqu’à 65 ans, puis prolongé jusqu’à 75 ans si le renouvellement est fait entre 65 et 70 ans, et réduit à 5 ans après 71 ans.

En Espagne, le permis est valable 10 ans jusqu’à 65 ans, puis il doit être renouvelé tous les cinq ans. On constate donc clairement que le permis à vie devient une exception.

Une mise en œuvre progressive de la réforme

Cette nouvelle directive européenne sera d’abord adoptée par le Parlement et le Conseil puis publiée au Journal officiel de l’Union européenne. Elle entrera en vigueur 20 jours après cette publication.

Ensuite, chaque pays disposera de quatre ans pour intégrer ces règles dans sa législation nationale. Cela laisse un peu de temps, mais il faudra s’adapter rapidement.

Des réactions atténuées face à ces changements

Même si la plupart des acteurs saluent cette réforme qui vise à sauver des vies, tout le monde n’est pas totalement convaincu. L’association Mobilians a exprimé sa déception en parlant d’« occasion manquée » pour la sécurité routière.

Leur principale critique concerne la pénurie de médecins, qui complique la mise en place de visites médicales obligatoires. Ce n’est donc pas un sujet simple.

Le permis à vie appartient désormais au passé. À l’avenir, les conducteurs devront s’habituer à des examens médicaux pour la première obtention, à des renouvellements réguliers et à des règles qui varieront selon leur pays.

C’est peut-être le prix à payer pour plus de sécurité sur nos routes. Alors, êtes-vous prêts à accueillir ce changement ?


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