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Le Crédit Agricole, qui est la seule banque présente dans la commune, va fermer définitivement son agence en juin 2025. Cette décision fait beaucoup de bruit dans cette petite communauté.
En effet, la banque n’était pas juste un service parmi d’autres, elle jouait un rôle important dans la vie locale. Pourquoi la banque ferme-t-elle ? Quelles conséquences cela aura-t-il pour les habitants ? On fait le point.
Pourquoi fermer l’agence ?
Cette fermeture n’est pas un coup de tête. Le Crédit Agricole, comme beaucoup d’autres banques, doit s’adapter à un monde qui change rapidement. Les services bancaires en ligne se développent et les clients viennent de moins en moins en agence.
À Montreuil-l’Argillé, en moyenne, seulement quatre personnes par jour utilisent l’agence. Ce nombre est trop faible pour que la banque puisse justifier le coût de son fonctionnement.
La banque explique qu’elle doit réduire ses dépenses et concentrer ses moyens dans des zones où la demande est plus forte, c’est-à-dire dans des villes ou quartiers plus peuplés. Ce phénomène se voit un peu partout en France et même dans d’autres pays.
Mais dans le village, cette décision est mal accueillie. Beaucoup pensent que ce n’est pas seulement une question d’argent, mais aussi un coup dur pour la vie locale.
Quel impact pour Montreuil-l’Argillé ? Un village sans banque
Perdre l’agence bancaire n’est pas anodin pour Montreuil-l’Argillé. Sans banque, il n’y aura plus de guichet pour déposer ou retirer de l’argent, ni même de distributeur automatique de billets. Cela peut poser de sérieux problèmes surtout pour les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques.
Les commerçants locaux s’inquiètent aussi. Dans ce type de village, beaucoup de clients payaient encore en liquide. Si l’accès à l’argent devient compliqué, certains risquent de ne plus venir faire leurs achats. Cela pourrait entraîner une baisse des ventes et fragiliser les petits commerces.
De plus, la fermeture pourrait décourager les nouveaux habitants ou investisseurs d’arriver dans la commune. Comme le rappelle le maire, la présence d’une banque est un signe de dynamisme.
Sans elle, Montreuil-l’Argillé pourrait perdre en attractivité, ce qui risque d’aggraver la désertification bancaire dans la région, un vrai coup dur pour l’économie locale.
Les inquiétudes pour l’avenir
Le maire n’est pas satisfait de cette décision et le dit clairement : « Ce choix est trop rapide, alors que notre village a besoin de soutien ». Il sait que la fermeture ne concerne pas seulement la banque, mais que c’est toute l’économie locale qui peut en souffrir.
De plus, les banques encore présentes dans la région sont souvent connues pour leurs frais élevés, ce qui ne rassure pas les habitants.
Cette situation sera difficile, notamment pour les personnes âgées ou celles qui ne maîtrisent pas les services en ligne. Pour eux, la fermeture de l’agence signifie aussi une perte du contact humain, un lien important dans les petites communautés.
Une tendance nationale qui pose question
Montreuil-l’Argillé n’est pas un cas isolé. Partout en France, les agences ferment leurs portes, poussées par la montée des services numériques. Cette évolution a un prix : moins d’argent circule localement, les commerces souffrent, et certains villages voient leur population diminuer.
On peut se demander si cette numérisation est vraiment une bonne chose, quand elle laisse certains territoires sans service. Comme le dit un proverbe, « on ne peut pas être au four et au moulin ».
Ici, la modernité bancaire semble oublier certains habitants, et la question du maintien d’un service accessible à tous devient urgente.
Une page se tourne, mais à quel prix ?
La fermeture du Crédit Agricole à Montreuil-l’Argillé est une étape importante qui affecte non seulement la banque, mais aussi toute la communauté. C’est un signe que le modèle bancaire traditionnel évolue, mais cela laisse aussi des conséquences difficiles à gérer.
Le numérique apporte des avantages mais il ne doit pas se faire au détriment de la vie sociale et économique locale.
