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En effet, les voitures les plus polluantes seront interdites dans 42 agglomérations alors qu’aujourd’hui seules 25 villes appliquent ce type de restriction.
Ce changement concerne donc beaucoup plus de zones urbaines, ce qui va nécessairement modifier les habitudes de nombreux automobilistes. Qui est concerné exactement ? Et surtout, comment se préparer à ces nouvelles règles ?
Quelles villes vont renforcer les restrictions ?
D’ici 2026, la liste des villes qui interdisent certains véhicules va s’allonger. Parmi elles, on trouve de grandes agglomérations comme Lyon, Strasbourg, Montpellier ou Grenoble, qui doivent appliquer des règles encore plus strictes entre 2028 et 2030.
Ces villes veulent réduire la pollution et protéger la qualité de l’air. Elles instaurent donc des Zones à Faibles Émissions (ZFE) où seuls les véhicules disposant d’une vignette écologique pourront circuler.
Le Grand Paris a déjà mis en place des interdictions de circulation de 8 heures à 20 heures en semaine. Cette plage horaire large oblige les conducteurs concernés à revoir leurs déplacements pour s’adapter.
Une extension des zones à émissions faibles
Avec cette évolution, le nombre de ZFE augmente beaucoup. Ce ne sont pas seulement les grandes villes qui sont concernées, mais aussi des villes moyennes qui rejoignent la liste.
L’objectif est de rendre l’accès à la ville plus écologique en limitant la circulation des véhicules polluants. Pour cela, il faut bien regarder les panneaux et surtout veiller à avoir la vignette Crit’Air correspondante à votre voiture.
Quels véhicules sont concernés ?
Les premiers véhicules touchés sont ceux classés Crit’Air 3. Dès 2025, ces voitures auront des restrictions importantes. Cela concerne surtout les diesels immatriculés entre 2006 et 2010, les voitures essence d’avant 2005 ainsi que certaines deux-roues Euro 2 de 2004 à 2006.
Ensuite, à partir de 2026, les voitures Crit’Air 2 commenceront également à être limitées dans quatre grandes villes. Cette catégorie comprend les véhicules essence immatriculés entre 2006 et 2010, les diesels de 2011 et ainsi que certaines deux-roues Euro 3.
Cela représente une partie importante du parc automobile actuel.
Une interdiction qui se généralise doucement
Pour le moment, seules quelques villes appliquent ces restrictions aux Crit’Air 2. Mais la tendance est claire : ces règles vont s’étendre progressivement jusqu’en 2030. Cette évolution signifie que garder une voiture polluante en ville va devenir de plus en plus compliquée.
Ainsi, posséder un véhicule plus propre ne sera bientôt plus un simple choix mais une nécessité pour continuer à circuler librement en ville. Ceux qui n’ont pas encore changé de voiture devraient s’y préparer dès maintenant.
Comment s’adapter à ce changement ?
Ce changement peut paraître dur, voire injuste pour certains, mais il s’inscrit dans un effort global pour améliorer la qualité de l’air, protéger la santé de tous et lutter contre le réchauffement climatique.
Pour bien s’adapter, il est important de connaître la classification Crit’Air de votre véhicule.
Il est également utile de penser à des alternatives comme le covoiturage, les transports en commun, le vélo, ou encore l’achat d’un véhicule électrique ou hybride.
De plus, des aides financières et des offres de reprise sont disponibles pour accompagner cette transition.
Un cap nécessaire à franchir
L’année 2026 ouvre une nouvelle étape. Certes, cela peut inquiéter et bouleverser les habitudes mais c’est un pas important vers des villes plus respirables et un air plus propre.
Comme le disait Victor Hugo : « Il n’est rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue. » Cette idée est arrivée, il est temps de s’y préparer.