Des dispositifs de communication clandestins découverts dans des onduleurs solaires chinois

On pourrait croire à un film d'espionnage, mais c'est une réalité.

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Certains onduleurs solaires fabriqués en Chine contiennent des dispositifs de communication malveillants. Indispensables pour relier les panneaux solaires et les éoliennes au réseau électrique, ces boîtiers sont désormais au centre d’une inquiétude majeure.

Cette découverte pousse les autorités américaines à revoir la sécurité de ces équipements.

Mais quel est exactement le problème ? Et quels dangers cela représente-t-il ?

Les onduleurs sont indispensables mais à surveiller de près

Pour expliquer simplement, les onduleurs transforment le courant continu produit par le soleil ou le vent en courant alternatif, que nous utilisons dans nos maisons et nos entreprises. On les trouve aussi dans les batteries, les pompes à chaleur, et les bornes de recharge pour voitures électriques.

Majoritairement fabriqués en Chine, ces équipements jouent un rôle clé dans la transition vers les énergies renouvelables.

Leur connexion à distance est pratique, notamment pour faire des mises à jour ou des maintenances. Cependant, elle peut aussi ouvrir une faille.

Pour limiter les risques, les entreprises qui utilisent ces onduleurs installent des pare-feu afin d’empêcher toute communication directe avec l’étranger. Jusque-là, la situation semblait maîtrisée.

Une découverte préoccupante

Mais récemment, des experts américains qui démontent ces équipements ont découvert des modules de communication cachés, absents des documents officiels. Il s’agit notamment de radios cellulaires et d’autres dispositifs capables d’envoyer des informations sans passer par les voies autorisées.

Ces « portes dérobées » pourraient ainsi contourner les protections existantes et établir un canal direct vers l’extérieur, à l’insu de tous.

Imaginez des onduleurs qui pourraient être contrôlés à distance pour être modifiés, désactivés ou endommagés en causant des pannes importantes, voire des dégâts matériels.

C’est un vrai cauchemar pour les spécialistes de la cybersécurité et les gestionnaires des réseaux.

Un danger sous-estimé ?

Personne ne sait combien d’appareils sont concernés. Les fabricants chinois restent silencieux et le gouvernement américain n’a pas encore confirmé ces découvertes. Pourtant, l’enjeu est très sérieux.

Mike Rogers, ancien directeur de la NSA, alerte : « La Chine semble prête à risquer la destruction de certaines infrastructures essentielles. En s’appuyant sur la large diffusion de ces équipements, elle réduit les moyens pour l’Occident de réagir. »

Ce qui signifie que Pékin jouerait un jeu risqué en menaçant la stabilité énergétique des États-Unis et d’autres pays.

De son côté, l’ambassade de Chine à Washington dément ces accusations en les qualifiant de fausses et déformées.

Pourquoi c’est si grave ?

Ces modules cachés ne sont pas une simple curiosité technique. Ils pourraient permettre à quelqu’un de couper les onduleurs à distance, de modifier leur fonctionnement, voire de provoquer des coupures d’électricité à grande échelle.

C’est une forme de sabotage sophistiquée et invisible, capable de désorganiser complètement un réseau électrique. Un expert résume ainsi : « C’est un moyen intégré de détruire physiquement le réseau. »

L’électricité est vitale pour notre société. Sans elle, tout s’arrête. Hôpitaux, transports, communications, tout dépend du bon fonctionnement du réseau électrique.

Quelle réponse apporter ?

Pour l’instant, les autorités américaines renforcent leurs contrôles et cherchent à mieux comprendre l’ampleur du problème. Sécuriser ces infrastructures devient une priorité absolue. Il faudra peut-être revoir la chaîne d’approvisionnement pour favoriser des équipements dont la provenance et les composants sont mieux maîtrisés.

Le défi est de taille. Ici, la prévention est indispensable pour éviter une catastrophe aux conséquences potentiellement dramatiques.

En résumé, la découverte de ces dispositifs malveillants dans des onduleurs chinois soulève une question importante sur la sécurité de nos infrastructures d’énergie renouvelable. Il faut rester vigilant, car derrière ces équipements modernes se cache un risque réel, parfois invisible, mais bien présent.


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