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Déjà accablés par l’enchaînement des hausses d’impôts locaux, cette nouvelle augmentation de la taxe abri de jardin 2025 rend furieux les propriétaires. Beaucoup d’entre eux pointent du doigt un acharnement du fisc. « Ils veulent nous faire payer l’air qu’on respire ! », dénonce même ce propriétaire en colère.
Mais à quoi sert vraiment la taxe d’aménagement ?
Comme précisé sur le site du Service Public, la taxe d’aménagement de son autre nom n’est pas « une taxe annuelle ». En effet, « elle n’est due qu’à l’occasion de la réalisation de certains travaux de construction ».
Il s’agit d’« un impôt local perçu par la commune et le département et, uniquement en Île-de-France, par la région. Elle sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements », indique le site officiel de l’administration française.
Cette taxe s’applique à « toutes les opérations d’aménagement, de construction, de reconstruction et d’agrandissement de bâtiments ou d’installations » exigeant « une autorisation d’urbanisme (permis de construire ou d’aménager, déclaration préalable) ».
La taxe entre en vigueur dès lors qu’une structure délimitée par des murs et dotée d’une couverture est créée, à condition que la superficie dépasse 5 m² et que la hauteur sous plafond soit d’au moins 1,80 m.
Montant de la taxe d’aménagement
Pour 2025, le montant de la taxe d’aménagement sur les abris de jardin, qui avait déjà grimpé de 3,2 % en 2024 et de 8 % en 2023, continue d’alourdir la facture des propriétaires. La taxe sur les abris de jardin progresse de 1,75%. Si la hausse reste modeste cette année, elle ne passe pas inaperçue pour les propriétaires.
En Île-de-France, le tarif par mètre carré atteint désormais 1 054 €, soit une augmentation par rapport aux 1 036 € de 2024. En province, la taxe s’élève à 930 € par mètre carré, contre 914 € l’an dernier.
Taxe abri de jardin 2025 : les propriétaires sont-ils furieux face à cette nouvelle augmentation
L’indignation est d’autant plus forte que même les structures démontables comme les abris de jardin amovibles sont désormais concernées. « On nous parle d’aménagements publics, mais où va réellement l’argent ? », réagit un contribuable visiblement ras-le-bol.
« Trop, c’est trop ! », ajoute un autre. « Ils veulent nous faire payer l’air qu’on respire ! », commente également un autre propriétaire.
Les exonérations de la taxe d’aménagement seraient trop limitées. Outre les abris de jardin de moins de 5 m² et de moins de 1,80 m de hauteur, certaines reconstructions à l’identique après un sinistre échappent aussi à cette taxe.
Certaines collectivités locales peuvent décider d’exonérer des constructions de moins de 20 m² sous certaines conditions.
Il reste toutefois des moyens légaux pour réduire la taxe. En particulier, les projets ne dépassant pas 5 m² ou les structures ouvertes, comme les pergolas ou terrasses, échappent à l’imposition.