Impôts : 2 500 € d’économies grâce à cette case trop souvent négligée par les propriétaires de jardin

Qui aurait cru que tondre sa pelouse pouvait faire du bien à son portefeuille ?

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Et pourtant, chaque année, des milliers de propriétaires laissent filer une belle occasion de réduire leurs impôts. La raison est simple, ils ignorent l’existence d’une case magique dans leur déclaration. C’est celle dédiée aux travaux de jardinage.

Allez, on vous explique tout.

Un crédit d’impôt méconnu

C’est un coup de pouce fiscal que peu de contribuables utilisent. Et pourtant, il est loin d’être anodin : jusqu’à 2 500 € d’économies à la clé même si vous n’avez pas la main verte.

Le principe est simple : l’État vous rembourse 50 % des frais engagés pour l’entretien de votre jardin dans la limite de 5 000 € par an.

Concrètement, cela couvre les petits travaux du quotidien : tonte, taille, débroussaillage, nettoyage… Tout ce qui garde vos extérieurs en ordre.

En revanche, il n’est pas pas question de faire passer la construction d’une pergola ou la création d’un potager design dans la liste.

Les règles à respecter

Pour profiter de cet avantage fiscal, vous devez impérativement passer par un professionnel agréé. Cela peut être une entreprise de jardinage, un auto-entrepreneur certifié ou une association de services à la personne.

Pensez également à utiliser des moyens de paiement traçables (virement, chèque, carte). Le Chèque Emploi Service Universel (CESU) est aussi une option idéale, pratique et sûre.

Comment déclarer ces dépenses ?

C’est ici que beaucoup se plante et laissent passer l’opportunité. Pour que la magie opère, il faut renseigner la case 7DB du formulaire 2042 RICI lors de votre déclaration de revenus. Si c’est votre première fois, cochez aussi la case 7DQ.

Les propriétaires bailleurs doivent compléter le formulaire 2044 en notant les montants ligne 224 .

N’oubliez surtout pas de conserver toutes vos factures. Vous n’avez pas besoin de les envoyer, mais elles seront précieuses en cas de contrôle. Et comme dit l’adage : « mieux vaut prévenir que payer ».

Et le remboursement, alors ?

Si tout est bien en ordre, l’administration fiscale vous renversera la somme à partir de fin juillet. Un virement si vos coordonnées sont à jour, sinon un chèque qui arrivera courant août.

Si vous n’avez rien reçu en septembre, il est temps de décrocher votre téléphone et d’appeler votre centre des impôts. 

En résumé, cette fameuse case 7DB peut vous faire gagner gros à condition de ne pas l’ignorer. Alors, au moment de déclarer, ouvrez l’œil et faites parler vos haies !


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