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- Immobilier : ce défaut dans une maison pourrait concerner jusqu’à 22 millions de propriétaires, il fait presque toujours reculer les acheteurs
- Ce phénomène fait fuir jusqu’aux acheteurs les plus aguerris !
- La décote ne change rien ! Même les professionnels n’en veulent pas !
- Les territoires concernés dans l’Hexagone
Sur le marché immobilier, ce défaut dans une maison fait généralement reculer les acheteurs alors que 22 millions de propriétaires en sont concernés ! Attention, il peut rendre votre maison impossible à vendre ! Un expert explique.
Immobilier : ce défaut dans une maison pourrait concerner jusqu’à 22 millions de propriétaires, il fait presque toujours reculer les acheteurs
Même si votre bien est proposé à un prix alléchant, ce défaut pourrait en retenir plus d’un ! Pis, elle peut même bloquer la vente de votre maison ! Ce problème, souvent ignoré, concerne déjà 11 millions de foyers et pourrait atteindre 22 millions d’ici 2050 en raison du réchauffement climatique.
De quoi s’agit-il exactement ? Le défaut en question : les fissures structurelles. Lorsque des fissures apparaissent dans les murs ou les fondations, elles induisent habituellement de la peur chez de nombreux acheteurs. Pour certains, c’est synonyme de mauvaise construction et de risques d’effondrement.
« En voyant cela, certains s’imaginent d’emblée que la maison a été mal construite, qu’elle s’apprête à s’écrouler et refusent donc de l’acheter. Tant qu’ils ne connaissent pas l’origine de ce défaut, ils ressentent un sentiment de peur qui n’est pas toujours rationnel », confie José Bonache, le mandataire immobilier au sein du réseau Expertimo.
Sans prendre le temps d’y réfléchir, les acheteurs ont vite tendance à se détourner de la maison. José Bonache, également expert en pathologies du bâtiment, explique qu’il a déjà vu des visiteurs quitter les lieux précipitamment dès qu’ils repéraient ce défaut.
Ce phénomène fait fuir jusqu’aux acheteurs les plus aguerris !
Même pour les « acheteurs plus aguerris« , ces fissures, qui résultent la plupart du temps du retrait-gonflement des sols argileux (RGA), constituent un motif de réticence. « Ceux-là interrogent leur agent immobilier sur les risques d’évolution, d’où l’intérêt que les professionnels soient formés ».
En effet, les réparations nécessaires pour renforcer la structure peuvent être coûteuses, parfois s’élevant à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Malgré des solutions possibles comme l’injection de résine ou la consolidation des fondations, les acheteurs hésitent à investir dans de tels travaux, préférant éviter tout problème à long terme.
La décote ne change rien ! Même les professionnels n’en veulent pas !
Les maisons présentant ces fissures sont généralement vendues avec une décote, pouvant atteindre 30 % du prix du marché, voire plus si le sinistre est grave. Pourtant, certains vendeurs ne sont pas toujours prêts à accepter cette réduction.
Certains professionnels de l’immobilier « préfèrent refuser de s’occuper de la vente de ce type de biens » de peur de finir « avec une maison fissurée sur les bras ».
Les territoires concernés dans l’Hexagone
Actuellement, 11 millions de maisons individuelles sont concernées par ce RGA notamment dans les régions du Sud-Ouest (Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine), dans le Centre-Val de Loire et d’Île-de-France, mais d’autres zones comme la Bretagne et la Normandie risquent de connaître une forte augmentation du nombre de sinistres d’ici 2050.
Ce phénomène touche désormais une grande partie du territoire français et pourrait affecter jusqu’à 22 millions de propriétaires dans les décennies à venir.