6 mauvais réflexes à oublier de toute urgence pour éviter les escroqueries bancaires

La rédaction
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6 mauvais réflexes à oublier de toute urgence pour éviter les escroqueries bancaires
6 mauvais réflexes à oublier de toute urgence pour éviter les escroqueries bancaires !-© PEXELS

Les Français sont encore beaucoup à avoir de mauvais réflexes concernant la protection de leurs données bancaires personnelles. Le site cafebabel.fr vous aide à y voir plus clair.

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Des millions de Français victimes d’escroqueries bancaires.

La prudence est de mise afin de ne pas faire partie des millions de Français victimes de débits frauduleux sur leurs comptes bancaires chaque année.

Selon le rapport d’enquête « cadre de vie et sécurité » 2018, conduite par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en partenariat avec l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP), « 1,7 million de Français ont été victimes en 2018 d’arnaques et d’escroqueries bancaires« , relaie MoneyVox.

Cette situation s’est aggravée avec le temps. En cette fin d’année 2023, la fraude bancaire constitue plus que jamais un véritable fléau en France.

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« 7 Français sur 10 font confiance aux banques »

Selon un sondage récent de la fédération bancaire française (FBF), 1 personne sur 2 aurait déjà été victime d’une tentative d’escroquerie. La cause ? C’est parce que les « Français semblent de moins en moins vigilants à la sécurité des sites Web ».

Ils sont par ailleurs, « trop imprudents avec leurs données bancaires », comme révélé par par la quatrième édition de l’étude « Les Français, leurs banques, leurs attentes » de la FBF.

« 7 Français sur 10 font totalement confiance aux banques pour la sécurisation de leurs données personnelles« , indique une enquête de l’Ifop réalisée entre le 6 et 15 décembre 2022 auprès de 4 005 personnes âgées de 18 ans et plus.

« Les bonnes pratiques concernant la sécurisation des données bancaires sont globalement intégrées par les Français. Pour autant, les tentatives de fraude sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus élaborées, notamment avec la fraude aux faux conseiller », confie Maya Atig, la directrice générale de la FBF.

L’arnaque au faux conseiller compte de plus en plus de victimes.

Cette arnaque au faux conseiller se multiplie en France, comme l’a récemment rapporté franceinfo. Elle consiste à appeler directement les téléphones portables, où les fraudeurs se font passer pour des conseillers bancaires, vidant les comptes de nombreuses victimes.

Les aigrefins obtiennent les numéros de compte et de carte bleue de leurs futures victimes soit sur le dark web, soit par le biais de faux mails et faux SMS.

En utilisant des logiciels pirates, ils parviennent à imiter le numéro de téléphone des banques. En 2023 seulement, pas moins de 4 400 dossiers ont déjà été ouverts.

6 mauvais réflexes à oublier de toute urgence pour éviter les escroqueries bancaires

Plusieurs mauvais réflexes persistent et il faut absolument les éviter pour sécuriser votre compte bancaire.

« La règle numéro un, c’est de ne jamais donner ses données bancaires », insiste Maya Atig, qui rajoute qu’un conseiller bancaire ne sollicitera jamais par téléphone les identifiants personnels ou le mot de passe d’un client.

La FBF préconise également l’utilisation d’un mot de passe unique pour le compte bancaire. Évitez aussi de choisir un code trop facile ou déjà utilisé.

Autre comportement à risque : Se connecter à un service à distance à partir d’un e-mail ou d’un SMS.

Les courriels de phishing parfois « truffés de fautes d’orthographe ou d’incohérence » vous invitent « à cliquer sur un lien pointé vers un faux site ». Pour éviter le piège : « ne jamais cliquer sur un lien présent dans un courriel, qu’il donne l’air de provenir de votre banque ou de tout autre service sensible (impôts, assureurs, etc.) ».

Ne jamais enregistrer ses coordonnées bancaires sur un site marchand en vue d’un futur achat.

« Il y a des personnes qui cliquent sur des offres qui paraissent alléchantes. C’est peut-être l’envie de faire des bonnes affaires, estime Maya Atig bien que ce soit un réflexe à oublier d’urgence. Il y a le fait que le temps s’accélère et donc on fait de plus en plus de choses, de plus en plus vite. »

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