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Pour lui, une voiture n’est pas seulement un objet pour se déplacer. C’est bien plus que ça. C’est un compagnon, un témoin de souvenirs et un lien chargé d’émotions.
Alors, quand il compare Tesla à un réfrigérateur, on comprend qu’il cherche à faire réfléchir sur ce que représente vraiment une voiture.
L’émotion, le moteur invisible de l’automobile
Qui ne se souvient pas de sa première voiture ? Certains pensent à une voiture devenue célèbre au cinéma, d’autres à un vieux modèle qui n’a jamais lâché malgré les années. Cette relation entre l’humain et la voiture est ce qui fait toute la richesse du secteur automobile.
Lors d’un événement en Espagne, suivi par Car and Driver, Luca de Meo a présenté son livre, Dictionnaire sentimental de l’automobile . Il y insiste : « Chaque voiture doit avoir un ‘E’, pour émotion. Si on rend toutes les voitures pareilles, on perd cette magie. »
C’est cette touche d’âme qui fait que Renault veut se démarquer dans un monde où les véhicules semblent souvent froids, impersonnels et sans caractère.
Tesla vs Renault : une question de caractère et d’âme
« Quand on a présenté l’Alpine A390, quelqu’un m’a dit : ‘C’est une Tesla avec une âme.’ » Cette remarque illustre son point de vue. Pour Luca de Meo, Tesla manque de personnalité et de chaleur. Il le compare à un réfrigérateur : pratique, mais sans vie.
Dans un marché où beaucoup essaient de tout faire, Renault met sur l’authenticité européenne. « L’Europe, une vraie opportunité. Nous savons fabriquer des voitures qui racontent une histoire, qui ont une âme. Mais pour que ça fonctionne, il faut que les clients soient prêts à les acheter. »
Cela exige aussi des règles claires et un cadre permettant de produire ces voitures à un prix raisonnable. Sinon, tout cela risque de rester des idées sans lendemain.
Pas besoin d’être un expert pour comprendre
Luca de Meo ne veut pas noyer ses interlocuteurs sous des chiffres ou des détails techniques compliqués. Pour lui, ce qui compte, c’est le ressenti. C’est cette petite étincelle qui fait qu’on garde un modèle en mémoire.
« J’ai toujours voulu lutter contre la banalisation de la voiture. Les gens se rappellent des voitures qu’ils ont eues, liées à des moments importants de leur vie. Si on perd cette émotion, ce serait une vraie perte. »
Renault veut ainsi que chaque personne qui achète une voiture se sente unique, presque spéciale.
Un secteur où chaque décision compte
Le monde de l’automobile est complexe. Chaque choix, qu’il s’agisse d’une innovation, d’un design ou d’une stratégie commerciale, peut avoir des conséquences majeures sur la santé financière d’une entreprise. On ne peut pas se permettre d’agir à la légère.
La concurrence est grossière et il faut absolument réussir à se démarquer. Luca de Meo n’a jamais oublié l’essentiel : « J’ai travaillé sur 150 modèles, et j’ai toujours cherché à transmettre de la passion. »
L’âme, au-delà de la technologie
Il insiste sur un point important : l’âme d’une voiture ne dépend pas du type de moteur, qu’il électrique soit ou à combustion.
« Dire que les voitures électriques sont ennuyeuses, c’est une erreur. Prenez la nouvelle Renault 5 ‘Turbo’ — un clin d’œil au passé, même si elle est 100 % électrique. Avec 550 chevaux et un mode drift, elle est loin d’être ennuyeuse, je vous l’assure. »
Les nouvelles technologies peuvent parfois faire peur et effacer un peu la nostalgie, mais chaque voiture peut rester spéciale, unique et pleine de vie.
En résumé , Luca de Meo nous rappelle que derrière chaque voiture, il ya une âme, une histoire et une émotion. Tesla peut être efficace, mais Renault veut surtout toucher les cœurs. Parce qu’une voiture, ce n’est pas juste un objet. C’est un morceau de vie.