Automobilistes : les voitures seront désormais limitées à une vitesse maximale de 110 km/h à partir de cette date, les modèles concernés

Vous avez peut-être entendu parler de cette nouveauté signée Renault qui fait grand bruit depuis quelques semaines.

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La marque au losange a lancé une campagne baptisée « safety car » qui vise à limiter volontairement la vitesse maximale de ses Renault Clio à 110 km/h.

Cette initiative ne s’adresse pas à tout le monde mais surtout aux jeunes conducteurs, notamment ceux en période probatoire. Un dispositif pas si anodin qui s’annonce bénéfique pour la sécurité routière.

Pourquoi réduire la vitesse à 110 km/h ?

À première vue, cela peut sembler un peu frustrant. Mais limiter la vitesse est avant tout une manière de réduire les risques d’accidents, un véritable fléau chez les 18-24 ans. Statistiques à l’appui, cette tranche d’âge est la plus exposée aux accidents graves.

Alors, brider la Clio à 110 km/h qui est la vitesse maximale autorisée pour les conducteurs en permis probatoire sur autoroute, s’inscrit parfaitement dans une logique de prévention.

Cette campagne a débuté en fanfare le 6 avril 2025 à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 du Japon. Pour faire passer le message, Renault a fait appel à Pierre Gasly, pilote de F1 renommé qui encadre un jeune au volant d’une Clio sur le circuit de Monaco dans une pub emblématique.

Le programme « Safety Car » et ses ambitions

Cette initiative n’est qu’un volet d’un projet plus vaste baptisé « human first program ». Quatre piliers structurent ce plan : prévenir, corriger, protéger et secourir. L’idée est claire : sécuriser les usagers, et en particulier les novices, en limitant la vitesse de leur véhicule.

Concrètement, la « safety car » passe par une reprogrammation du calculateur moteur. Cela se fait en atelier, pour un tarif modique de 59 euros.

Une fois la période probatoire terminée, la limitation peut être levée pour retrouver la puissance d’origine. Rassurez-vous, ni le régulateur, ni le limiteur de vitesse ne sont supprimés. Ils restent actifs, juste plafonnés à 110 km/h.

Une réponse adaptée aux enjeux de sécurité routière

Avec la hausse alarmante des accidents impliquant de jeunes conducteurs, cette solution apparaît comme un bouclier efficace. Pour les parents inquiets, c’est une bonne nouvelle. Leurs enfants bénéficient d’une protection mécanique qui limite les excès, tout en les aidant à prendre la route avec plus de sérénité.

Ce dispositif se démarque également par sa simplicité d’installation et sa réversibilité. Une fois l’épreuve du permis probatoire passé, les conducteurs peuvent demander la levée de cette restriction.

Pas question ici de museler à vie les performances du véhicule, mais plutôt de responsabiliser en douceur.

Quels bénéfices pour les conducteurs novices ?

Au-delà de la sécurité, cette limitation favorise une discipline accrue sur la route. Plutôt que de céder à la tentation de la vitesse, les jeunes se concentrent davantage sur leur conduite. C’est aussi une excellente école pour développer des réflexes prudents, utiles toute la vie.

Psychologiquement, le fait de savoir que la voiture est bridée agit comme un rappel constant qui invite à la vigilance. Et si l’on y réfléchit bien, ce coup de frein technique peut bien sauver des vies.

Zoom sur la technique : comment ça marche ?

Le cœur du système est une modification électronique du calculateur moteur. Pas de pièces mécaniques à changer, juste une adaptation des paramètres internes du véhicule.

Facile, rapide et peu coûteuse, la reprogrammation se fait en un clin d’œil lors d’une visite en atelier Renault.

Pour retirer la limitation, la démarche est tout aussi simple. Une nouvelle visite, un retour à la configuration initiale, et la voiture retrouve ses pleines capacités.


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