Des astuces (presque) secrètes pour continuer à circuler dans les ZFE sans tricher

Les Zones à faibles émissions, ou ZFE, se multiplient dans les grandes villes françaises.

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Leur but est d’améliorer la qualité de l’air en limitant la circulation des véhicules les plus polluants. Résultat : de nombreux conducteurs se retrouvent dans l’impasse surtout ceux qui possèdent un véhicule ancien.

Mais tout n’est pas perdu. Il existe plusieurs solutions, tout à fait légales, pour continuer à circuler sans enfreindre les nouvelles règles.

Ce qui a changé dans les ZFE

Depuis le 1er janvier, les conditions d’accès aux ZFE sont devenues plus strictes. Les véhicules classés Crit’Air 4 et 5 étaient déjà concernés. Mais désormais, les Crit’Air 3 le sont aussi dans plusieurs métropoles.

Cela touche notamment les voitures diesel mises en circulation avant 2011, et les modèles essence d’avant 2006.

Chaque ville applique ses propres règles. À Paris et à Lyon, les restrictions sont déjà bien avancées, tandis que d’autres agglomérations appliquent progressivement les changements.

Ce manque d’harmonisation complique la tâche des automobilistes, en particulier ceux qui dépendent de leur voiture pour aller travailler, surtout quand les horaires ne permettent pas de prendre les transports en commun.

Dans ce contexte, il devient indispensable de se renseigner sur les règles locales pour éviter les mauvaises surprises.

Le pass ZFE : une autorisation temporaire

Pour aider les conducteurs à s’adapter, certaines métropoles proposent un « pass ZFE ». Ce dispositif permet aux propriétaires de véhicules concernés par les restrictions de circuler un nombre limité de jours par an dans les zones interdites.

Par exemple, dans la Métropole du Grand Paris, ce pass offre jusqu’à 24 jours de circulation par an. Une solution utile pour les rendez-vous occasionnels, les urgences ou les jours où les transports en commun ne sont pas une option.

L’obtention du pass se fait en ligne en fournissant quelques documents justificatifs. De plus, certaines dérogations sont prévues pour les professionnels, notamment ceux qui travaillent dans les secteurs du bâtiment ou de la livraison.

Cela permet de continuer à exercer son activité tout en respectant les règles environnementales.

À Lyon, des mesures spécifiques existent aussi pour les travailleurs aux horaires atypiques ou ceux qui habitent hors de la ZFE mais y travaillent. Des dispositifs pensés pour limiter les impacts sur la vie quotidienne.

Les véhicules de collection : une exception intéressante

Pour les propriétaires de voitures anciennes, une autre option est possible : faire reconnaître leur véhicule comme « de collection ».

Ce statut, réservé aux véhicules de plus de 30 ans présentant un certain intérêt historique, permet de circuler librement dans les ZFE, même s’ils ne sont pas conformes aux critères Crit’Air.

Pour cela, il faut obtenir une attestation du constructeur ou de la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), puis effectuer une mise à jour de l’immatriculation auprès de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). La démarche demande un peu de temps, mais elle offre une vraie liberté de circulation.

En plus de permettre de continuer à rouler, ce statut valorise le patrimoine automobile. C’est une manière de préserver et de faire vivre des modèles qui font partie de notre histoire.

Les règles des ZFE évoluent et il peut être difficile de s’y adapter. Mais des solutions existent pour continuer à circuler sans contrevenir à la loi.

Pass temporaires, dérogations spécifiques, véhicules de collection : autant d’options à explorer pour trouver un équilibre entre respect de l’environnement et liberté de déplacement.


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