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Si vous cherchez un emploi bien payé, c’est le moment ou jamais ! Des salaires jusqu’à 6 500€ par mois dans certains secteurs, de quoi faire tourner la tête à plus d’un. Les Français ne tardent pas à répondre à l’appel.
Une crise de main-d’œuvre sans précédent
La Suisse se retrouve dans une situation assez délicate. Sa population vieillit et le nombre de jeunes travailleurs peine à suivre la demande du marché. Résultat : il y a un déséquilibre majeur sur le marché de l’emploi.
Les entreprises suisses sont donc obligées de revoir leur stratégie de recrutement. Elles rivalisent d’idées pour attirer des talents, comme à Zurich, où on offre un trimestre de salaire aux métiers de la santé.
Même dans le secteur de la construction, les employeurs proposent des horaires flexibles et des formations express pour combler les postes vacants.
Un marché en mutation : place à l’anglais
Et voilà que l’anglais fait son entrée sur le marché suisse ! Dans le secteur technologique, il remplace parfois les langues nationales, un vrai tournant pour un pays si attaché à son multilinguisme. Fini les exigences strictes en matière de langues et place aux compétences !
Les différences entre les régions restent néanmoins notables. Zurich et Genève offrent des salaires de rêve mais le coût de la vie y est élevé .
À côté, Bâle et Berne avec des salaires moins généreux compensent avec une qualité de vie nettement plus abordable. C’est là qu’on peut décrocher des emplois à 5 300€ par mois à condition de maîtriser le français.
Des salaires qui font rêver
L’ attractivité salariale de la Suisse est un fait. Un jeune diplômé peut commencer à 3 800€ mensuels, tandis qu’un pro expérimenté grimpe jusqu’à 6 500€. Selon la région et le secteur, les chiffres peuvent varier, mais cela reste sacrément tentant !
À Genève, on parle plutôt de 5 800€ tandis qu’à Bâle, on oscille autour de 5 100€. Même en France, malgré des salaires à 7 500€, certains secteurs peinent à attirer des candidats. Ce qui pousse les professionnels à lever les yeux vers la Suisse.
Un double avantage pour les frontaliers
Pour les travailleurs frontaliers français, l’affaire est encore plus intéressante. En plus d’un salaire élevé, ils profitent d’une fiscalité allégée avec des réductions pouvant aller de 30 à 40% par rapport aux résidents suisses.
Cette situation crée un véritable engouement pour les villes françaises proches de la frontière qui sont devenues des zones résidentielles de choix pour ceux qui travaillent de l’autre côté.
