Passeport : ce gros changement qui va s’opérer dès novembre

La rédaction
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Passeport : ce gros changement qui va s'opérer dès novembre
Passeport : ce gros changement qui va s'opérer dès novembre !-© iStock

Dès cet automne, ce changement attendu depuis belle lurette entre enfin en vigueur ! À quoi s’attendre réellement ?

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« Tout se met en place pour le grand jour ».

« Le moment est enfin venu. Il y a peut-être eu des moments où vous avez cru que cela n’arriverait jamais », a déclaré la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Mme Ylva Johansson, durant sa visite à eu-LISA, l’agence de l’UE à Tallinn.

« Mais cela va se produire, se veut-elle très optimiste sur le sujet. Tout se met en place. Nous sommes dans la phase finale de test. Il y a un véritable élan maintenant. Les transporteurs, les opérateurs, les gares, les aéroports, tout le monde se prépare pour le grand jour ».

Passeport : ce gros changement qui va s’opérer dès novembre

Le tampon encreur sur le passeport, servant à enregistrer l’entrée sur un territoire, fera désormais partie du passé à partir du 10 novembre prochain avec l’entrée en vigueur du système européen d’échange d’informations (EES, Entry/Exit System).

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Dès cet automne, « les voyageurs non européens entrant dans l’espace Schengen seront confrontés à de nouveaux contrôles aux frontières« , précise euronews.com.

Qu’est-ce qui va changer à partir de là ? « Les voyageurs devront scanner leur passeport ou tout autre document de voyage à une borne libre-service chaque fois qu’ils franchiront une frontière extérieure de l’UE », détaille le site.

Comment fonctionne le nouveau système ?

« Le système en question enregistrera à la fois le nom du voyageur, ses données biométriques, (mais aussi) la date et le lieu d’entrée et de sortie. Les scans faciaux et les empreintes digitales seront relevés tous les trois ans et seront valables pour plusieurs voyages au cours de cette période« , est-il souligné.

Le système européen d’évaluation des risques vise à « renforcer la sécurité aux frontières ».

En outre, le dispositif sert à « identifier » tout voyageur qui dépasseront « la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen (90 jours au cours d’une période de 180 jours) ».

« Grâce à l’EES, nous saurons exactement qui entre dans l’espace Schengen avec un passeport étranger« , ajoute Ylva Johansson.

« Nous saurons si les gens restent trop longtemps, ce qui permettra de lutter contre la migration irrégulière, poursuit-elle. Enfin, grâce à l’identification biométrique, aux photos et aux empreintes digitales, il sera plus difficile pour les criminels, les terroristes ou les espions russes d’utiliser de faux passeports ».

Le système concernera « l’entrée dans tous les États membres de l’Union européenne, sauf le cas de Chypre et de l’Irlande. Idem pour quatre pays de l’espace Schengen n’appartenant pas à l’UE, à savoir « l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège ainsi que la Suisse ».

Les citoyens ou résidents légaux de l’UE et les personnes titulaires d’un visa de long séjour ne sont pas soumis à ce système de contrôle.

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