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D’ici 2026, elle deviendra obligatoire dans 42 villes, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la pollution atmosphérique.
Cette mesure concerne des millions d’automobilistes, avec une amende à la clé pour ceux qui ne respectent pas les nouvelles restrictions de circulation.
L’expansion des Zones à Faibles Émissions (ZFE)
Déjà imposé dans 25 métropoles, la vignette Crit’Air va s’étendre à 17 autres villes d’ici 2026. Parmi les villes concernées, on retrouve des géants comme Paris, Lyon et Marseille mais aussi des villes plus petites comme Perpignan, Mulhouse, et Avignon.
Cette initiative vise à réduire la pollution dans les zones urbaines denses en France, tout en incitant les automobilistes à rouler moins polluant.
Ainsi, des villes comme Toulouse, Bordeaux, Nice ou Nantes rejoindront la liste des agglomérations soumises aux nouvelles règles.
De plus, certaines villes comme Avignon mettront en place ces restrictions dès l’été 2025, soit un an avant la généralisation. Ces Zones à Faibles Émissions (ZFE) restreindront l’accès aux véhicules les plus polluants en basant la limitation sur la vignette Crit’Air.
Crit’Air : un système de classification de la pollution
Le système Crit’Air classe les véhicules selon leur niveau de pollution, du moins polluant au plus polluant. Les voitures les plus anciennes et les plus polluantes sont déjà interdites dans certaines ZFE existantes. Ce sont celles portant la vignette Crit’Air 4, 5, ou non classées.
- Crit’Air 4 : concerne les véhicules diesel immatriculés entre 2001 et 2005.
- Crit’Air 5 : concerne les véhicules diesel immatriculés entre 1997 et 2000.
- Non classés : voitures immatriculées avant 1997 et utilitaires datant d’avant septembre 1997.
À partir de 2026, les restrictions s’étendront aux véhicules Crit’Air 3 en affectant principalement les diesels immatriculés avant 2011 et les véhicules essence d’avant 2006.
Certains endroits, comme Strasbourg, prévoient même un délai supplémentaire pour ces restrictions en fixant l’interdiction au 31 décembre 2026.
Sanctions : des amendes salées pour les contrevenants
Ne pas respecter les règles dans les ZFE peut coûter cher. En effet, rouler sans vignette Crit’Air ou avec un macaron non conforme dans une zone où il est obligatoire peut entraîner une amende allant de 68 à 450 euros, selon la gravité de l’infraction.
Ces sanctions ont pour objectif de garantir que la politique environnementale des ZFE soit respectée.
Les automobilistes doivent donc se procurer leur vignette sur le site officiel certificat-air.gouv.fr au prix de 3,81 euros (frais de port inclus).
Attention, ce site est le seul canal officiel et de nombreuses escroqueries existent. En particulier, des SMS frauduleux incitent les conducteurs à acheter leur macaron via des plateformes non autorisées. Pour éviter cela, il est essentiel de vérifier l’URL du site avant de procéder à un achat.
Calendrier des ZFE : une mise en œuvre accélérée
Certaines régions, comme la Communauté d’agglomération Pays Basque, anticipent déjà la mise en place des restrictions. Dès le 1er juin 2025, les véhicules Crit’Air 5 et non classés seront interdits de circulation dans la région de Bayonne. Cette accélération du calendrier de mise en œuvre des ZFE montre l’importance de la politique environnementale.
Lutte contre les escroqueries liées à la vignette Crit’Air
Avec l’extension des ZFE, la demande de vignettes Crit’Air va exploser tout en augmentant le risque d’escroqueries. Le gouvernement avertit que les SMS sollicitant l’achat de vignettes Crit’Air sont des arnaques.
Seul le site officiel du gouvernement est habilité à vendre ces vignettes. Il est ainsi essentiel de vérifier l’URL avant de procéder à un achat.
Un objectif écologique ambitieux
La généralisation du dispositif Crit’Air s’inscrit dans une politique environnementale globale visant à réduire l’empreinte carbone des transports urbains et à améliorer la qualité de l’air dans les villes.
En encourageant le renouvellement du parc automobile vers des modèles moins polluants, cette initiative participe à un avenir plus vert pour les zones urbaines françaises.
Ainsi, la vignette Crit’Air devient un outil clé dans la réduction de la pollution, mais aussi un signal fort des efforts des pouvoirs publics pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité de vie dans les grandes agglomérations.
