Afficher le résumé Masquer le résumé
Les cyclistes français doivent désormais ranger au placard un équipement pourtant bien pratique : le feu arrière clignotant rouge. Oui, vous avez bien lu.
La Sécurité routière a pris sa décision : les contrevenants seront sanctionnés. Pour l’instant, la sanction reste modeste… mais attention, elle pourrait grimper très vite !
Un petit rappel à l’ordre aujourd’hui pourrait coûter bien plus cher demain si les règles ne sont pas respectées.
Ce qui change exactement pour l’éclairage à vélo
Cette nouvelle réglementation vise à mieux harmoniser les signaux lumineux sur nos routes. À première vue, cela peut paraître un peu strict, voire inutile. Et pourtant, les feux clignotants rouges à l’arrière des vélos sont désormais proscrits dans la grande majorité des cas.
Pourquoi ? Parce que ces petites lumières, qui clignotent à tout va, pourraient être confondues avec des signaux d’urgence ou d’alerte sur d’autres véhicules. Ce n’est pas top pour la lisibilité sur la route, surtout en pleine nuit ou sous la pluie.
Résultat : seuls les feux rouges fixes sont désormais autorisés à l’arrière. Les feux blancs à l’avant peuvent encore clignoter mais seulement comme éclairage secondaire.
Voici un petit récapitulatif :
✅ Feux directionnels (clignotants de changement de direction) : autorisés
❌ Feux arrière rouges clignotants : interdits
✅ Feux arrière rouges fixes : obligatoires
✅ Feux avant blancs fixes : autorisés
➕ Gilets, brassards, accessoires réfléchissants : fortement conseillés
💸 Une amende modérée… mais pas anodine
Et si vous continuez à utiliser un feu arrière clignotant malgré l’interdiction ? Vous risquez une contravention de 11 euros. Pas de quoi casser la tirelire, certes.
Mais en cas de récidive, ce montant pourrait grimper. Un rappel qui pourrait vite piquer surtout si vous pensez être dans les clous…
Des exceptions et des alternatives malines
Heureusement, tout n’est pas noir ou blanc. Il reste quelques cas où les feux clignotants arrière peuvent encore passer, notamment en plein jour et par bonne visibilité.
Cela dit, pour éviter les mauvaises surprises lors d’un contrôle, mieux vaut basculer systématiquement sur le mode fixe. Une petite pression sur le bouton suffit souvent !
Pour continuer à être bien visible, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Bandes réfléchissantes des vêtements et sac : fortement recommandé
- Éclairage complémentaire de casque et guidon : autorisé
- Feux blancs clignotants à l’avant seulement : acceptés comme éclairage secondaire
Sur les nouveaux aménagements cyclables comme les ronds-points à la hollandaise ces dispositifs peuvent vraiment faire la différence.
Mieux vaut prévenir que payer
La bonne nouvelle est que la plupart des feux arrière vendus aujourd’hui proposent plusieurs modes. Il suffit de désactiver le clignotement pour rester dans les clous. Pour les autres, c’est peut-être le bon moment pour investir dans du matériel plus performant.
Les marques rivalisent d’idées : éclairages intelligents, capteurs de luminosité, modèles connectés… Le futur du vélo brille littéralement.
Les propriétaires de vélos électriques, souvent mieux équipés mais plus contrôlés, doivent être particulièrement vigilants. Un contrôle de l’équipement ne fera pas de mal avant de prendre la route !
Restez visibles, mais dans les règles !
Les autorités annoncent une phase de sensibilisation avant toute sorte de sanction. Mais inutile d’attendre le carton rouge. Mieux vaut s’adapter dès maintenant.
Après tout, rouler en sécurité est rouler l’esprit tranquille. Et en anticipant, vous évitez les amendes, protégez votre véhicule, et contribuez à une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Alors, changement de mode d’éclairage… ou vous roulez encore à l’ancienne ?
