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Une enseigne iconique et appréciée par les bricoleurs de tous horizons annonce la fermeture de jusqu’à 150 magasins à travers le pays.
Cette nouvelle inattendue et inquiétante bouleverse clients et salariés avec des conséquences qui vont bien au-delà des simples murs de magasins.
Une liquidation judiciaire s’impose
La décision est tombée : la liquidation judiciaire va avoir lieu. Fondée en 2015, l’enseigne n’a arrêté de se développer en s’imposant avec son réseau de 150 magasins.
Mais, malgré un chiffre d’affaires relativement solide de 72 millions d’euros en 2023, la gestion interne n’a pas fonctionné. Au lieu de croître, l’entreprise a pris un tournant dramatique, précipitée par des erreurs stratégiques graves.
Les problèmes internes n’ont pas tardé à s’aggraver. Une gestion désastreuse des stocks et des commandes a plongé les clients dans une frustration sans fin.
Les produits, parfois inexistants, parfois livrés en retard, ont conduit à des milliers de clients mécontents et certains ont même porté plainte pour obtenir réparation.
Si cette situation avait déjà mis l’entreprise en difficulté, elle a encore alourdi le fardeau.
Le service client : un point de non-retour
C’est un autre aspect qui a pesé lourdement : un service client jugé catastrophique. Lenteur dans les réponses, incapacité à gérer les retards de livraison et absence totale de solutions ont suffi à détériorer l’image de l’enseigne.
Cette détérioration de la relation client a été fatale. Les consommateurs sont fatigués et ont tourné le dos à la marque. En conséquence, les ventes ont chuté. Un cercle vicieux infernal qui a conduit l’entreprise à sa perte.
En novembre 2024, la mise sous liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rouen a scellé le sort de l’enseigne. Ce fut un choc, aussi bien pour les clients que pour les employés, dont l’avenir reste désormais suspendu à un fil.
Les employés dans la tourmente
Les 300 salariés de l’enseigne se trouvent à un tournant de leur carrière. Avec la fermeture de 150 magasins, nombre d’entre eux risquent de se retrouver sur le carreau. La crise de l’emploi dans le secteur du bricolage ne cesse de se creuser, et cette situation n’arrange rien.
Les syndicats sont sur le pied de guerre en dénonçant la gestion calamiteuse de l’entreprise. Face à une situation aussi dramatique, l’espoir d’un rachat est la seule lueur d’espoir.
Si un repreneur se manifestait à temps, il pourrait sauver des emplois et maintenir une activité, bien que partielle. Mais à ce stade, tout est incertain et la pression est maximale.
Une fermeture qui laisse les clients dans l’attente
Les clients fidèles subissent aussi un véritable choc. Beaucoup se retrouvent avec des commandes en attente, voire annulées, sans aucune solution de remplacement. La déception est palpable.
Certaines victimes de cette débâcle ont même dû se tourner vers les tribunaux pour obtenir une indemnisation, sans grande certitude quant à l’issue.
Et dans ce marasme, les clients se demandent : « Que va-t-il advenir de nous ? » Leur fidélité n’a pas suffi à sauver l’enseigne et l’angoisse grandit à mesure que le compte à rebours se poursuit.
Si les autres acteurs du marché du bricolage ne sont pas à la hauteur, la situation pourrait rapidement se dégénérer.
Vers une issue incertaine ?
Accompagnée d’un service client défaillant et d’une gestion catastrophique, la fermeture de ces magasins met en lumière des dysfonctionnements notables dans l’entreprise. L’avenir semble sombre, mais tout n’est pas encore perdu.
Si un repreneur se présente, la situation pourrait être renversée. Mais, à ce jour, la grande question reste : sera-t-il trop tard ? Seul l’avenir nous le dira et il est fort à parier que cette affaire ne restera pas sans conséquences dans le secteur du bricolage.
