Saviez-vous que le travail au noir permet de booster vos trimestres pour la retraite ? Voici la faille secrète du système !

La retraite est un sujet qui revient toujours sur le tapis. Mais parfois, il y a des subtilités qui échappent à beaucoup de gens.

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C’est le cas du travail non déclaré qui pourrait vous faire gagner quelques trimestres bien mérités !

Il existe une faille dans le système qui permet de récupérer des trimestres, même pour des périodes de travail au noir.

L’idée est de réparer cette injustice et de permettre à ceux qui ont dû travailler dans l’ombre de bénéficier de droits sociaux. Alors, comment ça marche exactement ?

Le travail au noir et la retraite : une histoire de réclamation

Depuis 2015, les choses ont changé pour les travailleurs « invisibles ». Avant, ceux qui faisaient des heures de l’ombre, sans que leurs employeurs ne déclarent quoi que ce soit, n’avaient droit à rien.

Mais depuis la réforme de janvier 2015, il y a un espoir pour ceux qui se sont retrouvés dans cette situation, souvent à leur insu.

Aujourd’hui, certaines périodes de travail non déclarées peuvent être comptées dans le calcul des droits à la retraite.

Pour les périodes avant 2015, c’est plus compliqué. Il faut que l’employeur paie des redressements de cotisations pour que le travail soit pris en compte.

Si vous ne vous êtes pas encore manifesté, il faut agir vite !

Deux scénarios, deux réalités

Il existe en réalité deux cas de figure. Le premier est quand l’employeur et l’employé ont trouvé un accord pour ne pas payer de cotisations. Là, vous ne récupérerez pas un centime. C’est la règle et il n’y a pas de recours possible.

En revanche, si vous avez travaillé « au noir » sans avoir donné votre consentement, c’est là que la loi intervient pour réparer cette injustice.

En gros, si vous êtes la victime dans l’histoire, vous pouvez récupérer ces fameux trimestres.

Comment faire pour les récupérer ?

C’est là qu’il faut être un peu plus malin et se retrousser les manches. D’abord, il va falloir dénoncer la situation. C’est un mot qui fait peur, mais sans cela, il n’y a pas de régularisation possible.

Vous pouvez dénoncer l’employeur auprès de l’inspection du travail, des impôts, ou même du commissariat de police si vous êtes à ce point-là.

Pour ce faire, vous devez bien préciser toutes les informations : adresse de l’entreprise, nom de l’employeur, tâches effectuées, horaires… Bref, tout ce qui peut servir de preuve.

N’oubliez pas de garder des traces des courriels, des planning, des badges d’accès et des témoignages de collègues. Ces preuves peuvent faire toute la différence.

Comment l’administration calcule-t-elle vos droits ?

C’est un peu technique, mais on va essayer de rendre ça simple. Si votre employeur peut prouver ce qu’il vous a payé pendant cette période, on se base sur ces montants réels pour valider vos trimestres.

Si ce n’est pas le cas, l’administration utilise un forfait souvent basé sur deux fois le SMIC mensuel du moment où vous avez travaillé au noir. C’est peut-être un peu moins avantageux mais ça vous permet au moins de récupérer des trimestres.

Vous savez ce que les trimestres peuvent vous apporter ? D’abord, ils peuvent réduire le temps qu’il vous faut pour atteindre le taux plein de la retraite.

Et puis, ils sont pris en compte pour le calcul de votre salaire annuel moyen, ce qui influe directement sur le montant de votre pension future.


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