Quand les squatteurs s’invitent, le propriétaire riposte… en emménageant avec eux !

Vous avez déjà entendu des histoires de squatteurs, non ? Ces envahisseurs s'installent chez vous sans prévention, parfois avec des documents douteux et refusent de bouger.

Afficher le résumé Masquer le résumé

Mlaheureusement, cette histoire n’arrive pas qu’aux autres. Marco Velazquez, un habitant de Chicago, dans l’Illinois, a fait la douloureuse expérience.

Vous vendez votre maison et un couple s’y installe comme si de rien n’était avec des documents faux à l’appui.

Une maison vendue… mais pas vraiment

Marco pensait juste vendre sa maison tranquillement. Mais voilà, quand il a voulu y entrer, un duo avait déjà pris possession des lieux. Pire encore, ils avaient présenté à la police des papiers soi-disant officiels prouvant qu’ils en étaient les propriétaires.

Impuissante, la police n’a pas pu expulser les squatteurs et a conseillé à Marco de porter plainte devant un tribunal. Mais en attendant le verdict, que faire ? Rester les bras croisés ? Pas de question.

L’incroyable plan de Marco : cohabiter pour déloger

Plutôt que de laisser faire, Marco a décidé de passer à la vitesse supérieure. Avec quelques potes, il a carrément emménagé dans le salon de sa propre maison ! Propriétaire d’un côté, squatteurs de l’autre, chacun campant sur ses positions.

« On restait à surveiller la porte, eux dans une chambre », raconte Marco. On dirait un mauvais film, mais c’était du réel, du concret et du vécu.

Une négociation forcée… avec un chèque de 4 300 dollars

Malgré cette présence constante, les squatteurs ne partaient pas. Finalement, après plusieurs semaines de bras de fer, le couple a accepté de partir… contre une somme rondelette de 4 300 dollars. Marco confesse avec un brin amer :

« On ne voulait pas leur filer d’argent, mais on a entendu trop d’histoires cauchemardesques de squatteurs qui restent pendant des mois, voire un an. » Une somme dérisoire pour ne plus subir cette galère.

Une squatteuse récidiviste ?

Pour comprendre à qui il avait affaire, Marco a engagé un détective privé. Résultat : l’une des squatteuses serait déjà passée par là, occupant une autre maison à Chicago. Là encore, elle aurait présenté des faux documents pour justifier son installation.

Dans les deux cas, la dame clame son innocence et prétend avoir acheté ces biens. Comme on dit, « il n’y a pas de fumée sans feu » et ici, cela envoie quand même le piège.

Vers une loi plus efficace contre les squatteurs ?

Cette affaire a réveillé les autorités locales. Shawn Ford, député de l’Illinois, travaille actuellement sur un projet de loi visant à accélérer l’expulsion des squatteurs. Actuellement, c’est la galère pour les propriétaires qui doivent traîner leur dossier devant les tribunaux, souvent pendant des mois, et parfois des années.

L’idée serait que la police puisse intervenir plus rapidement dès que le propriétaire prouve sa bonne foi. Un vrai coup de pouce pour les victimes.

Les débats restent vifs

Cependant, tout n’est pas si simple. Les défenseurs des sans-abri montant au créneau en craignant que cette loi déplace simplement le problème, sans résoudre la crise du logement. D’autant plus que les loyers flambent à Chicago et ailleurs, mettant des milliers de familles sur la paille.

Bref, un casse-tête social qui dépasse la simple question juridique. Une phrase pour reprendre ? « Entre le marteau et l’enclume », le propriétaire, lui, se retrouve souvent bien coincé.

Alors, au final, que retenir ? Si vous êtes propriétaire, mieux vaut rester vigilant, ne pas hésiter à réagir vite et faire preuve d’un peu d’audace, comme Marco. Dans ce combat, l’attente peut coûter cher non seulement en euros, mais aussi en stress et en temps perdu.

Les squatteurs ne sont pas une légende urbaine, c’est du concret. Et parfois, pour récupérer son bien, il faut sortir les muscles… ou le portefeuille.


Publiez cet article sur vos réseaux sociaux !