Coup dur pour les automobilistes : les véhicules Crit’Air 2 ne peuvent plus circuler dans les routes françaises à partir de cette date, une seule ville concernée

Le paysage automobile en France continue d'évoluer rapidement.

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Et pour certains conducteurs, ces changements ne sont pas toujours synonymes de bonnes nouvelles. Les véhicules classés Crit’Air 2 sont désormais dans le collimateur et Grenoble s’apprête à prendre des mesures concrètes à leur sujet.

À quoi sert la vignette Crit’Air ?

Pour rappel, la vignette Crit’Air est un autocollant apposé sur le pare-brise qui permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Elle va de Crit’Air 1 (les véhicules les plus propres, comme les voitures électriques) à Crit’Air 5 (les véhicules les plus anciens et les plus polluants).

Ce système a été mis en place pour améliorer la qualité de l’air, notamment dans les zones urbaines où la pollution atteint parfois des niveaux préoccupants. Cette classification est aujourd’hui un critère déterminant pour circuler dans certaines zones réglementées.

Qu’est-ce qu’une Zone à Faibles Émissions (ZFE) ?

La création des Zones à Faibles Émissions ou ZFE ont pour objectif de limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines villes. L’objectif est de réduire les émissions nocives pour protéger la santé des habitants et répondre aux exigences environnementales nationales et européennes.

À titre d’exemple, des villes comme Paris interdisent déjà les véhicules Crit’Air 4 et 5. Elles étendront cette interdiction aux Crit’Air 3 dès janvier 2025.

Ces décisions entraînent des changements parfois complexes pour les automobilistes. Surtout ceux qui ne peuvent pas changer de véhicule facilement.

Grenoble passe à l’étape suivante

Grenoble figure parmi les villes les plus engagées dans la lutte contre la pollution de l’air. La métropole a annoncé son intention d’interdire la circulation des véhicules Crit’Air 2 dès juillet 2025 dans sa zone urbaine.

Cependant, la municipalité envisage aussi un rapport possible jusqu’en 2028 afin de laisser plus de temps aux habitants pour s’adapter. Ce délai pourrait permettre une transition plus progressive vers des modes de transport moins polluants comme le vélo, les transports en commun ou le covoiturage.

Cette démarche place Grenoble parmi les métropoles françaises les plus strictes en matière de réglementation automobile.

Une consultation pour impliquer les citoyens

La ville de Grenoble ne prend pas cette décision sans concertation. Une consultation publique est prévue entre le 10 mars et le 10 avril 2025 afin de recueillir les avis des habitants sur ce projet. L’idée est de permettre à chacun d’exprimer ses préoccupations, notamment ceux qui dépendent de leur véhicule au quotidien.

Au-delà de la question écologique, cette mesure soulève des enjeux sociaux. Tout le monde n’a pas les moyens de remplacer son véhicule ou d’accéder facilement aux transports alternatifs. Il s’agit donc aussi d’un débat sur la mobilité pour tous.

Ce qu’il faut retenir

Les réglementations évoluent et il est important de rester à l’affût des informations pour éviter les mauvaises surprises. Les ZFE se généralisent, les interdictions s’élargissent et les vignettes Crit’Air deviennent un véritable sésame pour circuler dans certaines zones.

Certaines villes appliquent déjà des restrictions strictes. Cela impacte directement le quotidien des automobilistes, des professionnels de la route et même des artisans.

Il ne s’agit pas d’un simple changement administratif mais d’une réorientation globale de notre rapport à la mobilité. Ce bouleversement s’inscrit dans une dynamique environnementale plus large qui vise à réduire drastiquement les émissions polluantes.

Anticiper ces évolutions est déjà commencer à s’adapter, éviter les sanctions et faire des choix plus durables. Alors, êtes-vous prêt pour ce nouveau virage ?


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