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Aucun signal d’alerte, aucune communication en grande pompe : seulement une réduction discrète du montant versé par la CAF et la MSA.
Personne n’avait vu venir cette mauvaise nouvelle
Née en 2016, la prime d’activité est un coup de pouce indispensable pour les travailleurs aux revenus modestes. Chaque mois, des millions de salariés, indépendants, étudiants salariés et apprentis la reçoivent pour arrondir les fins de mois. Mais voilà, un « ajustement » vient tout changer.
Depuis début avril, un élément de calcul, inscrit dans les procédures administratives, a été modifié. Résultat ? Le virement de mai pourrait être bien différent de celui d’avril. Certains risquent de constater avec surprise que quelques euros se sont évaporés.
Une modification passée sous le radar
Avant, pour calculer vos droits, la CAF n’utilise que 61 % de vos revenus. Mais ça, c’était avant… Désormais, on parlera de 59,85 %. À première vue, ça paraît anodin mais en réalité, ce changement fait des dégâts.
Un exemple concret : Mme Martin, célibataire, travaille dur pour 1 500 € nets par mois sans APL. En avril, il bénéficie de 219 € de prime et en mai, seulement 215 €. Et sans ce coup de rabot dans les paramètres, elle pourrait espérer toucher autour de 232 €.
Quelle est la raison derrière ce changement ?
Ce changement est le résultat d’une décision prise par la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), qui souhaite éviter que la première aide dépasse son objectif initial : aider les 50 % des foyers les plus modestes.
Concrètement, cela signifie que les personnes gagnantes un peu plus risquent de voir leur aide réduite, tandis que les plus précaires devraient, en théorie, être moins impactées.
Cependant, il est difficile de ne pas avoir l’impression d’une certaine incompréhension, surtout quand on constate qu’aucune communication claire n’a été faite à ce sujet. Pas de courrier ni de notification sur votre compte CAF, rien du tout.
Un coup qui rapporte gros
Cette « mise à jour » permettra à l’État d’économiser 400 millions d’euros par an. Pendant ce temps, des bénéficiaires touchent à peine 190 euros par mois.
Bref, cette nouvelle ne fera pas sauter de joie ceux qui comptent chaque centime. Une fois de plus, c’est une belle illustration du bon vieux proverbe :
« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.«
