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Lors d’un samedi après-midi pluvieux, beaucoup de passionnés se dirigent vers Casa pour chiner quelques pépites sans se ruiner. Mais aujourd’hui, l’enseigne est à bout de forces.
La mauvaise nouvelle est tombée. 143 boutiques pourraient baisser définitivement le rideau en France… à moins qu’un repreneur ne se manifeste d’ici quelques mois.
Pourquoi ça tourne mal ?
Tout a basculé en mars 2025, lorsque Casa International, la maison-mère belge, a déposé le bilan. Même si Casa France jouissait d’une certaine autonomie, impossible de rester debout sans le pilier central : l’enseigne hexagonale a glissé dans une spirale infernale, jusqu’à se retrouver en redressement judiciaire.
Cela donne certes un léger répit, une protection contre les pertes et un peu de temps pour reprendre son souffle, mais ce n’est pas suffisant pour être totalement rassuré. L’urgence reste bien réelle : sans un repreneur solide, l’avenir de l’enseigne devient très incertain.
Des concurrents féroces sur tous les fronts
Il faut dire que le terrain de jeu est devenu franchement difficile. Entre Action, Ikea ou Maisons du Monde, Casa se retrouve à jouer dans la cour des géants sans vraiment avoir les mêmes armes.
Ces mastodontes du meuble et de la déco pas chère enchaînent les succès : prix cassés, choix démentiels, marketing bien huilé. Et c’est dur de lutter.
Ajoutez à cela des consommateurs toujours plus exigeants : produits écoresponsables, personnalisation à gogo, expérience digitale au top. Clairement, rester sur ses acquis est se condamner à disparaître.
Dernier espoir : trouver le chevalier blanc
Mais tout n’est pas perdu et il faut agir vite ! L’objectif est de dénicher un repreneur capable d’insuffler du sang neuf à la marque. Quelqu’un qui saurait booster l’image de Casa, moderniser son offre et pourquoi pas surfer sur la vague verte en mettant sur l’écoresponsable.
Parce qu’aujourd’hui, consommer mieux est tendance et c’est aussi indispensable.
Casa 2.0 : à quoi ça ressemblerait ?
Si l’enseigne veut renaître de ses cendres, elle doit absolument miser sur le numérique. Une boutique en ligne performante ou des expériences immersives en magasin (réalité augmentée, réalité virtuelle…), le but est de faire vibrer les clients ! Et pourquoi ne pas proposer aussi plus de produits locaux, uniques, authentiques ?
Attention, la fermeture de Casa n’est pas juste la disparition d’un logo familier. C’est surtout, près de 600 emplois sur la sellette.
Dans certaines petites villes, Casa est parfois l’unique enseigne déco à des kilomètres du centre ville.
Alors forcément, si les magasins Casa ferment, ce sont aussi des pans entiers de vie locale qui risquent de disparaître…