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Un nouveau marquage au sol en rouge fait son apparition sur certaines autoroutes françaises, et il ne passe pas inaperçu. Avec un retrait de 3 points sur le permis et une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros en cas de non-respect, ce dispositif inédit vise à renforcer la sécurité sur des portions particulièrement sensibles du réseau routier. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette ligne rouge et comment réagit-elle aux habitudes des conducteurs ?
Pourquoi cette nouvelle ligne rouge sur l’autoroute ?
Traditionnellement, les autoroutes françaises n’utilisent que deux couleurs pour leurs marquages au sol : le blanc et le jaune. Pourtant, depuis quelques semaines, une ligne rouge continue est expérimentée sur deux axes majeurs : l’autoroute A7, entre Lyon et Marseille, et une section de l’autoroute A10. Cette ligne rouge vient s’ajouter en parallèle à la ligne blanche classique, mais elle joue un rôle très particulier : attirer l’attention des automobilistes pour les inciter à ralentir dans des zones considérées comme accidentogènes.
Ce nouveau marquage intervient dans des secteurs où les conditions sont difficiles – notamment lorsque la visibilité est réduite ou lorsque la route devient sinueuse. La société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), responsable de l’exploitation de ces secteurs, précise que cette mesure a pour but clair de prévenir les conducteurs qu’ils entrent dans une zone dangereuse et donc d’adopter un comportement plus prudent.
Quelles sanctions en cas de non-respect de la ligne rouge ?
La ligne rouge a le même statut qu’une ligne blanche continue : elle est strictement interdite à franchir, que ce soit pour un dépassement ou un simple chevauchement. Cette règle est nouvelle pour beaucoup d’usagers qui doivent désormais intégrer cette contrainte dans leur conduite. En cas d’infraction, les sanctions sont loin d’être symboliques.
Tout contrevenant s’expose à une amende de 135 euros, classée en 4ᵉ catégorie, pouvant être majorée jusqu’à 750 euros. À cela s’ajoute un retrait de 3 points sur le permis, mesure qui rappelle combien la sécurité routière est prise au sérieux dans ce contexte. Cette sévérité vise à marquer les esprits et à favoriser un respect strict dans ces zones sensibles.
Une inspiration venue d’Espagne : succès ou expérimentation à suivre ?
Ce nouveau dispositif n’est pas une innovation sortie de nulle part. En effet, il s’inspire d’une expérimentation menée en Andalousie, où une ligne rouge similaire a été testée sur des routes à risque. Les premiers retours espagnols sont encourageants, ce qui pousse les autorités françaises à envisager sérieusement cette voie.
Si cette expérimentation sur l’A7 et l’A10 se révèle concluante, il n’est pas impossible que ce marquage rouge soit généralisé à d’autres routes particulièrement dangereuses en France. Il pourrait aussi servir de modèle pour d’autres pays européens désireux de renforcer la sécurité routière avec des signaux visibles et clairs pour tous les conducteurs.
Qu’en pensent les voisins européens ?
Chez nos voisins belges, la RTBF souligne que la mise en place d’une telle ligne n’est pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, la Belgique suit de près les expérimentations réalisées en France et ailleurs. Les responsables de la sécurité routière restent très attentifs et ouverts à des solutions novatrices, notamment quand elles apportent une réponse concrète au fléau des accidents sur autoroutes.
Personnellement, j’ai récemment remarqué cette ligne rouge lors d’un trajet sur l’A7. L’effet est immédiat : elle interpelle, presque comme un signal d’alarme qui pousse naturellement à lever le pied. C’est une petite modification mais qui, à mon avis, a un réel potentiel pour changer les comportements sur la route. Avez-vous déjà croisé ce nouveau marquage ? Que pensez-vous de ce signal coloré pour inciter à la prudence ?
Votre avis compte : pensez-vous que cette ligne rouge peut réellement améliorer la sécurité sur autoroute, ou risque-t-elle d’être ignorée par certains automobilistes ? Partagez votre expérience et vos réflexions dans les commentaires, et n’hésitez pas à faire circuler cet article pour que le débat s’amplifie !
