1er mai : des Français bientôt obligés de travailler pour la fête du Travail ? « Pas question de fêter l’assistanat ! »

Le 1er mai ou la fameuse fête du Travail est un jour férié qui est censé offrir un peu de répit à tous ceux qui travaillent. Un moment pour profiter du printemps, se détendre et faire une pause bien méritée.

Afficher le résumé Masquer le résumé

Mais voilà, les choses pourraient changer dans les années à venir et certaines d’entre vous pourraient être contraintes de travailler ce jour-là.

On vous explique ce qui se cache derrière cette évolution.

1er mai, un jour férié

Le mois de mai n’est pas juste le retour des journées plus longues et des fruits frais qui garnissent les étals. C’est aussi un moment où les Français profitent de plusieurs jours fériés. Ces journées font le bonheur de ceux qui adorent les week-ends prolongés.

Mais 2025 risque de ne pas déroger à la règle puisque ces jours tombent en pleine semaine.

Alors que certains pourraient partir en vacances pendant ces ponts de mai, d’autres sont prêts à bousculer leurs plans pour bosser. Et c’est particulièrement le cas le 1er mai, traditionnellement dédié au Travail.

Pourtant, un sujet de débat fait du bruit : faut-il ou non permettre à certains secteurs de travailler ce jour-là ?

Des commerces prêts à ouvrir le jour de la fête du Travail

Des voix s’élèvent pour ouvrir le débat. Par exemple, des boulangers se sont récemment retrouvés dans le viseur de l’inspection du Travail pour avoir ouvert leurs portes le 1er mai dernier. Et pour cause, la législation française laisse place à une zone floue.

Un arrêt de la Cour de cassation en 2006 a ajouté de la confusion sur la possibilité de travailler ce jour-là. Un vrai casse-tête juridique !

Actuellement, plusieurs personnalités politiques, comme la sénatrice Annick Billon ou encore Hervé Marseille, veulent réformer le Code du travail. L’objectif est d’adapter la loi aux « réalités du terrain«  comme on dit.

Mais ne vous inquiétez pas, tout le monde ne sera pas concerné par cette éventuelle réforme. Seuls certains commerces déjà autorisés à ouvrir le dimanche pourraient décider de maintenir leur activité le 1er mai.

Parmi eux, on trouve les boulangers et les fleuristes.

Les salariés devront-ils obligatoirement travailler ?

Mais comment se passe du côté des employés ? Tout le monde n’est pas nécessairement obligé de se pointer au travail ce jour-là. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a d’ailleurs souligné dans une interview que cette règle ne s’appliquait pas à tous les salariés.

Selon lui, les patrons de certains commerces, comme les boulangers et les fleuristes, ont toujours eu la possibilité d’ouvrir leurs boutiques le 1er mai. C’est en accord tacite avec la tradition du pays.

Cependant, si une réforme devait vraiment voir le jour, Roussel ne serait pas chaud pour enlever ce jour férié à tout prix. « Le 1er mai doit rester un jour chômé« , insiste-t-il, préférant maintenir cette journée de repos.

Alors, est-ce que le 1er mai pourrait devenir un jour de travail ? Rien n’est encore joué, mais une chose est sûre : la fête du Travail risque de ne plus avoir la même saveur si cette réforme passe. À suivre de près !


Publiez cet article sur vos réseaux sociaux !